Arts plastiques et martiaux : Owlavé Capoeira et Cyprien Kablan déclinent le Brésil

Une démonstration de la Capoeira.
Une démonstration de la Capoeira.
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Arts plastiques et martiaux : Owlavé Capoeira et Cyprien Kablan déclinent le Brésil

Sous l’égide de l’Ambassade de la République du Brésil, SEM. Alfredo Camargo, organise, demain 6 juin, à partir de 18h, à la Maison du Brésil sise aux Deux-Plateaux les Vallons, près de la Résidence Bertille,  une cérémonie de présentation d’un aperçu de la grande culture de ce grand pays sud-américain. Une prestation de la troupe Owlavé Capoeira permettra aux invités de (re) découvrir cet art martial couplé d’une danse fort spectaculaire.

La Capoeira est un système de défense qui fut créé au Brésil par les esclaves venus d’Afrique. Le mélange des traditions et cultures africaines (danse, musique, lutte, rituel, chorégraphie…) est, parmi tant d’autres, un point principal qui caractérise ses fondements et sa naissance.  Cet événement  riche en brassage culturel, artistique et sportif  représente  une manière de promouvoir cette culture afro-brésilienne et de consolider les liens du sang entre l’Afrique et le Brésil. Surtout, dans la perspective de la coupe du monde de football, en 2014, que ce grand pays d’Amérique du sud accueillera.

Cette prestation  servira de mise en bouche de l’exposition inaugurale de l’atelier du célèbre peintre ivoirien, véritable icône au Brésil où il a vécu plus de 25 ans, Cyprien Kablan.

Né le 11 juillet 1955 à Grand-Bassam (Côte d’Ivoire), ce dernier n’a cessé de porter son message humaniste au monde, depuis plus de 40 ans. Son art se nourrit des grandes douceurs poétiques, dans une remarquable épure géométrique. Normal: ce peintre vit à la pointe extrême de la terre, là où l’homme retrouve, dans le cercle, le triangle, le carré et d’autres signes de la géométrie universelle, son identité première. Dans ses œuvres, l’artiste s’oublie pour renaître dans l’universel : sa vision du monde n’est plus personnelle, mais collective. Cyprien Kablan est un des meilleurs représentants de la peinture ivoirienne à l’étranger. Il dispose d’un atelier à Sao-Paulo, au Brésil et d’un autre au quartier France de Grand-Bassam. Peintre sans terre, il a exposé aux quatre coins du monde. Cette cérémonie plurielle qui a pour invités d’honneur les ministres ivoiriens de la Culture et de la Francophonie et du Tourisme est placée sous le parrainage de Mme Martine Coffi-Studer, ancienne ministre de la Communication.

Remi Coulibaly