La 4^e édition du festival du numérique, « Africa Web Festival », a ouvert ses portes, hier, à l’espace Latrille Events des Deux-Plateaux, en présence du ministre de l’Economie numérique, de la Poste et de la Communication, Bruno Koné, et de nombreuses personnalités du monde du numérique et des entrepreneurs sur le thème : « Créativité innovation entreprenariat ».

Ce grand rendez-vous annuel des créateurs, des professionnels du web et du numérique, des communicateurs, qui prendra fin demain mercredi, est une plateforme d’échanges d’idées, de partage de connaissances et une occasion de découvrir les tendances du numérique.

Le ministre de la Communication, de l’Economie numérique et de la Poste, Bruno Koné, a félicité la fondatrice d’Africa Web festival, Mariam Sy Diawara, pour cette initiative.

Pour lui, cet évènement est une occasion idoine pour les jeunes entrepreneurs d’introduire le numérique dans leurs secteurs d’activités. « Le numérique est une chance pour nos populations d’avancer efficacement dans leurs différents domaines activités », a-t-il rassuré. Il n’a pas manqué de dire que le continent africain a besoin nécessairement du numérique pour son développement.

C’est pourquoi il demande aux jeunes de se faire former aux métiers du numérique. « Car il y a beaucoup d’opportunités dans ce secteur », a-t-il dit. Le ministre a encouragé les jeunes à croire en leur rêve de devenir des entrepreneurs avec le numérique.

« Croyez en vos rêves et allez-y jusqu’au bout. Parce qu’un homme riche grâce au numérique est possible », a-t-il invité. Avant de conclure: « Le numérique est une chance que notre pays, particulièrement nos jeunes, doivent saisir. C’est pourquoi le gouvernement accorde un intérêt particulier à ce secteur ».

Mariam Sy Diawara, fondatrice du festival, a traduit sa gratitude aux personnes qui ont contribué à la réalisation de ce festival. « C’est l’occasion de réaffirmer l’engagement de toute l’équipe d’Africa web festival et de contribuer, chaque jour davantage, au développement du monde », a-t-il souligné.

Elle a rassuré qu’une grande place sera accordée à la formation et à l’information, notamment grâce aux métiers sur le marketing digital, le codage ou l’écosystème numérique africain.

SIMON BOGUI