Affoussiata Bamba-Lamine : « La radio doit être un instrument de réconciliation nationale »

Célébrée le 13 février de chaque année, la journée mondiale de la radio a été organisée en Côte d’Ivoire, ce jeudi 21 mars, à la salle de conférence du ministère des Affaires étrangères, d’Abidjan-Plateau. C’était autour du thème: « La radio, partenaire du développement durable et de lutte contre la pauvreté ».

Pour Affoussiata Bamba-Lamine, ministre de la Communication, qui présidait les festivités, « la radio doit s’inscrire dans le processus de réconciliation nationale engagée en Côte d’Ivoire. Tout en assurant la promotion de la paix ». Selon elle, « la radio constitue le fil qui lie le sommet à la base ». 

En effet, au dire de la ministre, la radio est un partenaire indispensable pour le développement durable et la lutte contre la pauvreté. « Elle reste un puissant moyen de partage qui a su s’adapter au temps. Même si elle touche aujourd’hui un public assez large dont les besoins s’accroissent chaque jour », indique-t-elle.

Le ministre de l’Environnement, de la Salubrité urbaine et du Développement durable, qui co-présidait cette cérémonie, s’est réjoui du choix du thème axé sur le développement durable, un maillon essentiel de son département. Aussi, s’est-il félicité du rôle joué par ce média dans l’amélioration des conditions de vie des populations. « La radio permet la facilitation de la cohésion sociale. C’est aussi un moyen de lutte contre la pauvreté », a-t-il souligné.

Mieux, « dans les régions les plus reculées de la Côte d’Ivoire, c’est elle, notamment celle dite communautaire qui informe les populations sur les problèmes qui les touchent directement », confie-t-il. Pour Dr. Allah Kouadio Rémi, c’est le média idéal. C’est pourquoi, il a invité les acteurs de cet instrument à aider le gouvernement pour l’atteinte de ses objectifs.

Quant à Zon Tioto Daniel, responsable de la division audiovisuelle, représentant le secrétaire général de la commission nationale de l’Unesco, il a soutenu que la journée mondiale de la radio est une occasion pour célébrer un métier qui a bouleversé la manière de fonctionner des hommes. Avant d’indiquer que l’Unesco, par le truchement de sa présidente, s’engage à renforcer le fonds des radios pour un développement durable. 

Pour sa part, Karamoko Bamba, représentant des radios de proximité de Côte d’Ivoire, a salué le gouvernement pour avoir permis l’organisation de cette journée qui est à sa deuxième édition en Côte d’Ivoire. Il a également relevé les problèmes de financement et de formation auxquels sont confrontés ces radios.

Eugène YAO
eugene.yao@fratmat.info