Affaire Pat Sacko-Burida: Maurice Bandaman accepte le pardon public de l’artiste

Le ministre Maurice Bandaman et L'artiste zouglou Pat Sacko ont fait la paix.
Le ministre Maurice Bandaman et L'artiste zouglou Pat Sacko ont fait la paix.
Le ministre Maurice Bandaman et L'artiste zouglou Pat Sacko ont fait la paix.

Affaire Pat Sacko-Burida: Maurice Bandaman accepte le pardon public de l’artiste

Des sourires radieux se lisaient sur le visage des personnalités présentes le 23 août, à la salle de conférences, du ministère de la Culture et de la Francophonie, à la Tour E, au Plateau. C’est que là, se tenait une audience du ministre Maurice Bandaman qui recevait une délégation mandatée par le chanteur zouglou, Ossohou Hugues Patrick dit Pat Sacko, aux fins de demander pardon au ministre pour ces propos l’accusant de percevoir de la part du Bureau Ivoirien des Droits d’Auteurs (Burida) la somme de 15 millions de Fcfa par an.

On se rappelle que, suite à cette sortie de l’artiste, la Directrice générale du Burida, Irène Vieira, l’avait assigné devant le tribunal correctionnel tandis que Maurice Bandama, quant à lui, a porté plainte contre le chanteur pour diffamation auprès de la section de recherche de la gendarmerie nationale.

« Madame la directrice du Burida, Monsieur le ministre, dans l’expression d’un cri du cœur, j’ai proféré des propos qui ont écorché l’honorabilité des personnalités que vous êtes. C’est pourquoi, je voudrais vous demander un grand pardon », a plaidé Pat Sacko, tout comme l’ont fait auparavant le chef du village d’Anono, ainsi que Barthélémy Inabo, premier producteur de Pat Sacko et A’salfo, le lead vocal du groupe Magic System, qui conduisaient la forte délégation du monde artistique et culturel venu demander pardon.

Après cette série d’interventions où le maître-mot était le pardon, Maurice Bandaman, qui, pour l’occasion avait à ses côtés Irène Vieira, directrice générale du Burida, et leurs proches collaborateurs, a passé la parole à cette dernière pour mieux expliquer le mécanisme de répartition au Burida. Après quoi, le ministre a situé le contexte de cette ‘’fausse affaire’’ qui l’a beaucoup affecté.

C’est pourquoi, il a souhaité que la rencontre soit publique afin que la vérité éclate dans cette affaire où il y a eu trop d’amalgames, de confusions et de méchancetés.

« On vous a fait croire qu’on nous versait 14 millions de Fcfa, à titre personnel chaque trois mois. Ce n’est pas vrai. Et aujourd’hui, vous en avez la preuve. Je n’ai jamais eu l’intention de mettre Pat Sacko en prison. Et cela, je l’avais même signifié aux agents de la gendarmerie qui m’ont auditionné pendant plus de deux heures. Je souhaitais que mon honorabilité soit publiquement lavée comme elle a été salie. Aujourd’hui, c’est chose faite. Pour ma part, j’accepte le pardon. J’écrirai au ministre de la justice pour l’informer que nous avons trouvé une solution en famille. Mais il faut que ces agissements qui tendent à jeter l’opprobre sur d’honnêtes citoyens cessent. Pour la cohésion et le bien-être des artistes », a-t-il fait savoir non sans avoir développé les acquis obtenus par le Burida pour les artistes et les grandes actions menées en leur faveur depuis son arrivée à la tête du ministère de la Culture et de la Francophonie.

SERGES N’GUESSANT