L'Abidjanaise: Mgr Coty et l’Abbé Pango faits commandeur de l’ordre national

De gauche à droite: la doyenne de la famille Pango, le ministre Alain  Lobognon et Mgr Pierre Marie Coty
De gauche à droite: la doyenne de la famille Pango, le ministre Alain Lobognon et Mgr Pierre Marie Coty
De gauche u00e0 droite: la doyenne de la famille Pango, le ministre Alain Lobognon et Mgr Pierre Marie Coty

L'Abidjanaise: Mgr Coty et l’Abbé Pango faits commandeur de l’ordre national

L'Abidjanaise: Mgr Coty et l’Abbé Pango faits commandeur de l’ordre national

Les auteurs de l’hymne national de Côte d’Ivoire, l’Abidjanaise, ont été élevés, ce mercredi 6 novembre, à Abidjan-Plateau, au grade de commandeur de l’ordre national, au nom du Président de la République par le ministre de la Promotion de la jeunesse, des Sports et des Loisirs, Alain Michel Lobognon.

La célébration du 20ème anniversaire du décès de l’Abbé Pierre Michel Pango qui a débuté le 9 octobre dernier et ce jusqu’au 24 novembre prochain, a donné lieu à la distinction des deux prélats par l’État de Côte d’Ivoire.

Cette « distinction s’inscrit dans la vision du Président Alassane Ouattara de magnifier l’excellence. L’abbé Pierre Michel Pango (musique) et Monseigneur Pierre Marie Coty (parole) appartiennent à la nation. Ils font partie désormais du patrimoine national », a indiqué le ministre Alain Lobognon. Pour qui, ces deux personnalités ont contribué « en 1960 à bâtir la Côte d’Ivoire à travers un symbole fort qui est l’hymne national. »

Après la cérémonie de décoration, Monseigneur Pierre Marie Coty a souligné que cette distinction traduit la reconnaissance d’un peuple à ses fils. « Mon cœur me charge de dire au Président de la République Alassane Ouattara que nous sommes reconnaissants de cet acte qu’il vient de poser », a-t-il déclaré. Avant d'insister: « ce geste efface 53 années d’oubli ou d’indifférence ».

Mais avant, Blanche Pango, nièce de l’Abbé Pango, a restitué les actes du colloque sur l’Abidjanaise dont le comité scientifique était présidé par le Professeur Dégni Ségui. Ce colloque qui a été marqué par cinq communications, a recommandé la restitution officielle de la vérité sur les auteurs de l’Abidjanaise, les rétablir dans leurs droits, traduire l’hymne national dans les langues maternelles, dédier des salles du palais de la culture aux auteurs et instaurer une journée nationale de l’Abidjanaise.

Notons que la musique de la gendarmerie nationale a restitué l’Abidjanaise authentique en exécutant les cinq couplets et le refrain original de l’hymne national de la Côte d’Ivoire.


CHEICKNA D. Salif
salifou.dabou@fratmat.info