Abidjan Jazz By Bicici : Les « Eléphanteaux du jazz » assurent, l’extraordinaire Oswald Kouamé tout feu tout flamme

Le premier concert du Festival Abidjan Jazz By Bicici
Le premier concert du Festival Abidjan Jazz By Bicici
Le premier concert du Festival Abidjan Jazz By Bicici

Abidjan Jazz By Bicici : Les « Eléphanteaux du jazz » assurent, l’extraordinaire Oswald Kouamé tout feu tout flamme

Abidjan Jazz By Bicici : Les « Eléphanteaux du jazz » assurent, l’extraordinaire Oswald Kouamé tout feu tout flamme

C’est parti depuis, le 13 avril 2018, pour la 7ème édition du Festival  Abidjan Jazz By Bicici. A la soirée d’ouverture à la salle de spectacle de l’Institut français d’Abidjan, les « Eléphanteaux du jazz » à l’affiche ont su assurer avec un extraordinaire Oswald Kouamé, tout feu, tout flamme. Et cela, au grand plaisir des invités parmi lesquels l’ambassadeur d’Israël en Côte d’Ivoire et l’ex-Miss Côte d’Ivoire, N’Cho Leaticia Traoré.

20 h 00. C’est l’heure prévue pour le début du concert. Le public composé de clients et de partenaires de la banque est confortablement installé dans l’attente de découvrir ce nouveau groupe, au nom révélateur de « Eléphanteaux du jazz », un concept de la Bicici et de son experte en jazz, Marie Hélène Costa.

Les trois entités qui composent le groupe, à savoir le batteur Mike Abé, le groupe Jaixi et Oswald Kouamé vont se succéder sur le podium pour se retrouver à la fin dans un « jamboree » qui consacre la constitution des « Eléphanteaux du jazz ».

Souhaitant la bienvenue à ses invités, le directeur général de la Bicici, Jean-Louis Menann-Kouamé a indiqué que ce moment de jazz permet à son équipe de « transcender ». « Cette année, nous avons mis l’accent sur la qualité. Je suis heureux de constater un engouement grandissant pendant ce festival, Abidjan Jazz By Bicici. La Bicici en est fière… », a lancé M. Menann-Kouamé.

21h08. Mike Abé entre en scène et sur scène avec des roulements de la batterie qui n’a laissé personne indifférent. Dans une orchestration composée de piano, de la basse et d’une batterie, le virtuose de la batterie Mike Abé a gratifié le public de notes jazzy à couper le souffle, à travers ses compositions.

Assis confortablement derrière sa batterie, le jeune Mike Abé qui est sur les traces de Paco Sery  a su en mettre plein les oreilles du public avec son incroyable maitrise de la caisse claire, des toms, de la grosse caisse, du charleston, des cymbales, de la crash et de la ride. Il a confirmé tout le bien qu’on pensait de lui depuis son superbe concert de janvier 2018 et sa participation au Marché des arts du spectacle d’Abidjan (Masa) 2018 aux côtés de l’excellent saxophoniste Isaac Kemo, membre des « Eléphants du Jazz ».

21h50. Après Mike Abé et son groupe qui ont imprimé une marque dans la conduite à tenir pour la suite du concert, le groupe Jaixi va apporter son savoir-faire et son expérience. Servant au public, un mélange de mélodies et de rythmes africains sur des harmonies de jazz. Si au niveau du premier groupe, c’est le batteur qui a conduit les hostilités, avec le trio de Jazz Afro (Jaixi) c’est le pianiste qui a été la locomotive de toutes les compositions de ce groupe Arnaud Koffi (clavier), Israël Boka (batteur et percussionniste) et Isaac Badiel (bassiste).

22h45. Oswald Kouamé s’installe. Il déménage sur le podium. En plus des deux batteries, d’une basse et d’un piano viennent s’ajouter de nombreuses percussions souvent bizarres comme le mortier et d’autres instruments comme le purgeoir, le balai, une simple valisette, etc. L’installation d’Oswald sur scène est tout un art. Un vrai scénario, diraient ceux qui ont assisté à ce concert. Ce virtuose de la percussion construit ses compositions en y associant le public. Concepteur et initiateur de « Tout est musique », Oswald l’a prouvé au grand étonnement de tous où les ustensiles de cuisine, le mortier, et pilon, la casserole, le tamis et bien d’autre. Mais aussi avec des éléments de la nature comme l’eau, les branches d’arbre, le sable, les gravillons etc. servent à produire des sons au service d’une belle l’orchestration. Virtuose de la percussion, Oswald revendique le Nzassa music. Avec lui sur la scène de l’Institut français d’Abidjan trois musiciens japonais ont joué également sur des rythmiques jazzy et afro.

Oswald Kouamé est installé au Japon depuis 2012. Il est consultant chez YAMAHA, enseignant de percussion et d’expression corporelle dans les universités de Tokyo, Musachino et Kumamoto. Egalement, il est éducateur d’art et rythme dans plusieurs écoles pour enfants et personnes handicapées.

Vendredi 20 avril 2018, au Palais des congrès du Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire se produira le Groupe File Under Zawinul dans le cadre du 2ème concert du festival.

Salif D. CHEICKNA

salifou.dabou@fratmat.info