7e art: Le Maroc à la conquête du public ivoirien

7e art: Le Maroc à la conquête du public ivoirien

La semaine du cinéma marocain a été ouverte le 20 septembre, avec la projection de « Aya va à la plage », un film de Maryam Touzani. Qui, en 19 minutes, relate la vie d’Aya, une fillette de 10 ans qui travaille comme servante à Casablanca.Une production que le directeur de Cabinet Fausseni Dembélé, représentant Maurice Bandaman, ministre de la Culture et de la Francophonie, a qualifiée de  « pépite d’or ». Aussi a-t-il invité la population à s’approprier cette semaine marocaine afin de découvrir chaque ‘‘pépite’’ à travers les projections.

En marge de cette œuvre qui met en lumière le travail et l’exploitation des enfants, une diversité de production qui reflète la vie marocaine seront à l’honneur. Il s’agit de « Amal », « A mile in my shoes », « TikitatA’soulima » et « De fadima » qui seront projeté les 21 et 22, au cinéma Majestic du Sofitel hôtel Ivoire. Les films « L’appel de trung », « La isla de perejil », « Murmures de venus », « Mouchoirs blancs », « La mosquée », et « Larmes de satan » sont prévues les 23 et 24 septembre au palais de la culture. L’œuvre « Petits bonheurs » va clore la semaine le 25 septembre au Majestic hôtel Ivoire lors de la cérémonie de clôture.

Abdel Malek Kettani, ambassadeur du Maroc en Côte d’Ivoire,après avoir fait le bilan de la coopération entre les deux pays, a souligné qu’il est nécessaire d’aller au-delà de la politique. Selon lui, « la Culture est le ciment qui tisse un lien étroit entre les peuples ». Avant d’ajouter que « La culture étant un élément fondamental pour nos deux pays, cette semaine va mettre en valeur la qualité des relations entre la Côte d’Ivoire et le Maroc ». L’ambassadeur a également insisté sur l’état du cinéma marocain qu’il a jugé « se porter de mieux en mieux ».

Le directeur de cabinet, Fausséni Dembélé, s’est réjoui de la tenue de cette semaine qui atteste de la coopération multiforme entre les deux pays. Un partenariat qui va permettre de sortir la Côte d’Ivoire de sa léthargie cinématographique et permettre au royaume chérifien de mieux faire connaître ses œuvres. « La culture a façonné et fusionné la Côte d’Ivoire et le Maroc tant sur le plan littéraire… que culturel ».

L’ouverture de la semaine du cinéma marocain, qui est à sa troisième édition a été précédée, dans la matinée, d’une conférence de presse au cours de laquelle l’ambassadeur du Maroc, le Dg du Ccm, le Dg de l’Onacci, et le directeur de cabinet du ministre Maurice Bandaman, se sont réjouis de cet accord.

Un accord qui permet la relance du cinéma ivoirien et la visibilité cinématographique marocaine en Afrique. Pour cela, Sarim Fassi-Fihri, a misé sur la qualité au niveau de la sélection des films. « Nous avons tenu à présenter de nouvelles productions qui ont été pour la plupart primées », a-t-il dit

Dr Yao François, directeur général de l’office national du cinéma de Côte d’Ivoire(Onacci), a jugé utile de s’imprégner de l’expérience et du savoir-faire marocain. « Le Maroc est l’un des pays les mieux organisés en matière de cinéma et nous avons signé un accord de production.A ce titre, nous invitons nos cinéastes à s’approprier cet accord en proposant des œuvres de qualité afin de profiter de ce partenariat », a-t-il insisté.

ANGELINE DJERABE
Stagiaire