20 mars 2012: Il y a 5 ans Zadi Zaourou rangeait sa plume

Celui que la Côte d’Ivoire a célébré en octobre 2009 au Palais de la culture, à l’initiative de l’association "Awalet Arts et cultures" n’est plus. Le Maître du "Didiga", ou l’"Art de impensable" vient de ranger sa plume.

Les Ivoiriens savaient que le "Maître" était mal en point. Mais personne n’a imaginé qu’il aurait choisi ce 20 mars marquant la "Journée internationale de la francophonie" pour s’en aller. Sacré maître! Qui n’a pas voulu partir incognito. Les Ivoiriens n’entendront donc plus jamais le son de son arc musical, le "dodo", l’instrument de musique préféré du Professeur Bottey Zadi Zaourou.

«Un trésor»! C’est en ces termes que Mme Hortense Zagbayou Bekouan, présidente de l’association "Awalet Arts et Cultures" qualifiait le maître du Didiga. Un trésor que la Côte d’Ivoire des intellectuels pouvait se «vanter d’avoir dans ses rangs.

L’on se souvient encore de l’exposition photos de l’homme, intitulée "Bottey Zadi Zaourou en ses terres" qui a permis au public de revisiter le ministre, l’écrivain, le poète-essayiste, le dramaturge. En somme, l’homme de culture.  Et surtout l’homme pluridimensionnel qu’est Zadi, qui a consacré sa thèse de 3ème cycle en 1974 à Aimé Césaire.

Né en 1938 à Soubré, Bernard Zadi Zaourou est Docteur d’État ès Lettres de l'Université de Strasbourg. Il a été Maître de conférences à l'Université d'Abidjan et a créé, par ailleurs la compagnie théâtrale Didiga en 1980.

CHEICKNA D. Salif
salifou.dabou@fratmat.info

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