A ce rendez-vous de la valorisation de la forêt, ont été invité des artistes de la Corée du Sud, du Canada, de l’Allemagne de l’Italie, du Sénégal et de la Côte d’Ivoire, a annoncé Jems Koko Bi, artiste-sculpteur,  initiateur d’Abidjan green art le samedi 26 octobre, à la Fondation Donwahi, à Cocody.

« Nous sommes en train de perdre nos forêts. La Biennale consiste à inviter des artistes, le public et toutes les personnes qui luttent contre la déforestation et ceux qui ont un sentiment pour la forêt, de créer l’atmosphère initiale de la forêt sans la détruire », a expliqué Koko Bi pour ressortir le sens de l’évènement.

« Imaginez un slameur, un poète en train de dire un poème pour un arbre. Un danseur, danser pour un arbre et un artiste plasticien faire une installation autour d’un arbre, c’est une deuxième considération de l’arbre qui devient une œuvre. Au cour de la Biennale, il sera question de danse, de slam et de flute où ces flutistes à travers leurs instruments vont nous rappeler l’histoire de la Côte d’Ivoire. Tout le monde sera acteur. C’est le sens de notre action. Nous voudrions que nos forêts qui nous restent deviennent des œuvres pour nous et renforcent notre patrimoine forestier », a ajouté l’artiste.

Selon Jems, cette biennale va s’étendre sur toute l’étendue de la Côte d’Ivoire. Elle va servir à sensibiliser, rappeler l’histoire oubliée. Des conférences sur la forêt et l’environnement, des ateliers sont au programme. Elle sera ouverte à tout le public en entrée libre.

Abidjan green Arts est née en 2017 à la Fondation Donwahi surnommée terre d’origine est un projet de Jems Koko Bi. Ce projet qui a engendré la Biennale est née pour que les artistes et le public  investissent la forêt, la magnifient pour lui donner un autre sens. En un mot la valoriser pour sauvegarder l’environnement nature.

JEAN BAVANE KOUIKA