Santé: Un hôpital de près de 24 milliards de F Cfa pour Danané
La cérémonie de pose de première pierre, qui a eu lieu sur le site devant abriter cette infrastructure, à l’entrée de la ville, a enregistré la présence du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly. Dans le Tonkpi depuis le 24 octobre, dans le cadre d’une visite de travail, le Premier ministre était ainsi à la dernière étape de sa tournée à Danané.
Le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique Aka Aoulé, qui accompagnait le Premier ministre, a eu l’insigne honneur de présenter ce nouveau centre sanitaire. «L’hôpital sera bâti sur une superficie de 5 ha et aura une capacité d’accueil de 100 lits. Le plateau technique sera essentiellement constitué de salles opératoires de soins intensifs, de manographes, de tables télécommandées, de radio instruments et de salles d’analyses médicales. Au total, l’hôpital aura un plateau technique aux normes et coûtera 24,983 milliards de Fcfa », a souligné le ministre.
Pour le ministre Aka Aoulé, la construction de cet hôpital n’est pas fortuite. «La ville de Danané n’a pas connu de développement socio-sanitaire, pendant des années... Par conséquent, elle a pris du retard dans ce domaine. Pour y remédier donc, le Président de la République a mis en exécution de grands projets pour rattraper ce retard », a-t-il justifié.
Il a expliqué par ailleurs que si le Premier ministre a rehaussé de sa présence la cérémonie, c’est justement «pour le bien-être de la population». Ce confort, a-t-il ajouté, passe prioritairement par les besoins en matière de santé. Le premier responsable de la santé en Côte d’Ivoire a, en outre, expliqué que la réalisation de cette infrastructure s’inscrit dans le vaste programme de «réhabilitation d’équipements, de construction et de résiliences sociales mis en place par le Président de la République et conduit avec bonheur par le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly ».
Selon Aka Aoulé, la présence du chef du gouvernement à Danané rime avec l’amorce d’un nouveau départ pour la localité. De sorte que, par exemple, une fois cet hôpital achevé, les malades n’aient plus besoin d’être évacués vers les hôpitaux de Daloa, Man ou Abidjan, «sauf pour des cas bien ciblés », a-t-il précisé.
MARCEL APPENA