Equitation: Cinq cavaliers ivoiriens en formation au Maroc

Camara Mahély et Abou Traoré deux des cavaliers en formation au Maroc.
Camara Mahély et Abou Traoré deux des cavaliers en formation au Maroc.
Camara Mahu00e9ly et Abou Traoru00e9 deux des cavaliers en formation au Maroc.

Equitation: Cinq cavaliers ivoiriens en formation au Maroc

A l’origine, leur formation de voltigeur devrait prendre fin dans ce mois de septembre. Mais le président de la Fédération ivoirienne d’équitation, Stéphane Ouégnin, qui veut des cavaliers bien formés, a souhaité que l’on accorde aux deux pensionnaires ivoiriens une période de formation plus longue afin de leur permettre de parfaire leurs connaissances. Une doléance acceptée par l’école, qui, dans un courrier signé de son directeur général Khalil Reda, le 28 août dernier, se réjouissait de pouvoir à nouveau garder Abou Traoré et Malahidy Camara.

En plus d’acquérir différentes techniques de dressage de chevaux, ils seront formés pour différentes épreuves sportives dispensées dans cette école. Notamment, en voltige et « Homme/cheval », Camara et Traoré qui poursuivront leur formation jusqu’au 20 octobre 2019, auront l’occasion de mettre en pratique leurs connaissances lors du 12e Salon du cheval d’El Jadida. « C’est avec beaucoup de plaisir que nous allons les intégrer à l’équipe de l’école afin qu’ils puissent participer à la représentation équestre de voltige en carrière B à ce Salon », précise M. Khalil Reda dans le courrier.

Ce mardi, les trois derniers les ont rejoints sur place au Maroc. Contrairement au deux premiers, Yanké, Ouédraogo et Christophe Traoré vont suivre une formation spécifique de moniteur équestre.

Non seulement, les cinq Ivoiriens reviendront bien formés, surtout pour les compétitions de voltige, mais également diplômés en tant que moniteurs. Une main d’œuvre qualifiée pour la Fédération ivoirienne qui a élaboré un chronogramme de formation à l’attention des cavaliers ivoiriens. « Nous sommes en train de poser les jalons d’une grande fédération d’équitation. Il est vrai qu’il faut des chevaux, mais nous avons besoin surtout d’hommes et de femmes compétents et bien formés pour mener à bien notre politique. Il est prévu plusieurs vagues de stage de ce genre au Maroc ou ailleurs », estime le président Stéphane Ouégnin.

A noter qu’à l’issu du Congrès de la Fei (Fédération équestre internationale) du 16 au 19 novembre à Moscou, la Côte d’Ivoire entrera officiellement dans la cour des grandes nations de la discipline.

P. BAGNINI