Programme social du gouvernement: D’énormes avancées en six mois

Programme social du gouvernement: D’énormes avancées en six mois

Poursuivre les efforts et rester à l’écoute des populations. C’est la ligne de conduite que se donne le gouvernement dans sa guerre contre la pauvreté. Cette détermination a été réaffirmée par son porte-parole Sidi Touré, face à la presse, hier à son cabinet. Faisant le bilan de l’action gouvernementale sur le premier semestre de l’année, le ministre de la Communication et des Médias s’est réjoui de voir que le Programme social du gouvernement (PSGouv) donne déjà des résultats « concrets » et « palpables » qui impactent significativement la qualité de vie des populations.

Des chiffres, des axes et des actes. Ainsi si décline le dispositif de réaction rapide du gouvernement. Plus concrètement, ce sont 156 actions, 67 projets majeurs, 57 reformes et 32 mesures d’accompagnement en cours d’exécution. L’offensive touche à la fois les fronts de la santé, de l’éducation, de l’électricité, de l’eau, des infrastructures, de l’autonomisation des jeunes et des femmes, etc.

Les chiffres ? Ils parlent d’eux-mêmes. Fin juin, 1.764.364 personnes, au niveau sanitaire, ont été identifiées par la couverture maladie universelle, sur les 4 millions en vue. 1.158.272 vaccins ont été administrés contre diverses pathologies. Notamment la diphtérie, le tétanos, les hépatites, la rougeole et la rubéole. Toujours au niveau de la santé, la politique de la gratuite ciblée a permis de distribuer 204.700 kits d’accouchement, 15.955 kits en césarienne, 8.055 kits en anesthésie générale et 7.275 kits en rachianesthésie.

Côté formation, 10.300 enseignants du préscolaire, du primaire et du secondaire prendront fonction à la prochaine rentrée scolaire. Il est prévu l’ouverture de 524 classes au préscolaire et 2.553 dans le primaire, alors que 34 nouveaux collèges accueilleront les élèves. Parmi ces établissements, le lycée d’excellence de Grand-Bassam. Dans l’enseignement technique, 4 centres sont en construction. 

L’objectif maintenu du Chef de l’Etat de voir les localités de plus 500 habitants être électrifiées prévoit la connexion, cette année, de 1.838 localités. Le processus de passation des marchés est achevé pour 1154 localités, selon le gouvernement. Entre-temps, le programme « électricité pour tous » a permis, depuis janvier 2019, de connecter au réseau 92.557 localités sur les 200.382 prévues initialement.

De même, l’ambition de profiler 120.000 kilomètres de routes avant 2020 est inchangée. Le gouvernement Amadou Gon Coulibaly a déjà à son compteur 15.871 km, soit 794 itinéraires déjà exécutés. La politique « d’accès à l’eau potable pour tous » aboutira, elle, à faire fonctionner 21.000 pompes villageoises sur tout le territoire.  En outre, 9.251 branchements seront subventionnés pour un coût total de 2.271.618.000 FCfa.

Sur le front de l’emploi, un bataillon grandissant de jeunes et de femmes attend qu’on lui mette les pieds à l’étrier. Encore faut-il trouver les montures (professionnelles) et les montants (financiers). Mais la cadence est bonne. D’ores et déjà, ce sont 4.800 jeunes qui sont bénéficiaires de formation en entrepreneuriat. Parmi eux, 400 sont formés à la création et à la gestion de micros et petites entreprises, 676 sont placés en apprentissage et 214 ont suivi une formation qualifiante.

Dans le cadre des travaux à haute intensité de main-d’œuvre, 2.400 autres jeunes ont été insérés en milieu rural et 1500 bénéficient de services financés par le Contrat de désendettement et de développement (C2d). « Les urgences sont partout. Il faut les adresser simultanément. Et parfois, les ressources publiques ne peuvent pas suffire. L’Etat est obligé de s’appuyer sur des bailleurs de fonds », souligne Sidi Touré.

Les logements sociaux constitueraient, en ce sens, le talon d’Achille du gouvernement dans sa croisade de faire descendre à la base, les bons fruits de la croissance économique de 7.5%. La machine gouvernementale se heurte à divers obstacles pour satisfaire les 600.000 demandes de logements par an. Pour la purge des droits coutumiers, l’Etat a déboursé 13 milliards. Et ce n’est qu’un aspect de l’iceberg. Car la reforme sociale des logements passe par la réalisation des grands ouvrages nécessitant de gros investissements. En cela, le gouvernement mise sur les investissements étrangers.

« Nous ne sommes pas encore dans le compte, mais j’ai constaté la volonté du ministre de la Construction d’aller très vite », rassure, néanmoins, Sidi Touré. Autant dire que sur ce front, comme sur les autres, les lignes sont fermement tenues par les membres du gouvernement. Objectif affiché, mettre en œuvre le programme social dans les meilleurs délais.

Benoit HILI