Après avoir formulé une offre jugée satisfaisante pour les dirigeants de Lille, l’équipe italienne a rencontré, en milieu de semaine, les agents de Nicolas Pépé. Selon La Gazzetta dello Sport, une grande partie du chemin a été parcourue par le Napoli, qui se serait entendu avec le Losc autour d’une indemnité de 55,7 milliards de FCfa sous la forme d’un chèque de 42 milliards + Adam Ounas qui est évalué à 14 milliards.

L’international algérien de 22 ans, ancien des Girondins de Bordeaux, serait bel et bien inclus dans le deal, selon le tabloïd. Ce qui permettrait à Lille de tenir le successeur de l’Ivoirien.

Naples est peut-être le club le plus « chaud », mais il n’est pas le seul à vouloir s’attacher les services de l’Eléphant de Lille.

« Pour Pepé, nous avons reçu des offres qui nous satisfont économiquement de la part de 4 grands clubs. Naples a satisfait notre demande de 52,5 milliards de FCFa. Maintenant, ce sera au joueur de décider où il veut aller, en se basant également sur les offres que ses agents ont reçues des 4 clubs. Pépé est revenu de vacances et je pense qu’il se décidera incessamment », confiait le président du Losc, Gérard Lopez.

Il est clair qu’un accord existe entre la direction de Lille et celle de Naples, mais rien ne garantit que le joueur choisira de jouer à Naples. L’atout du vice-champion d’Italie, c’est qu’il possède dans sa manche une monnaie d’échange, Adam Ounas.

Ce qui a refroidi les quatre grands clubs

Les autres clubs européens, les quatre grands dont parle le président Gérard Lopez, ont été refroidis par les exigences du club lillois qui ne veut pas descendre en dessous des 52,5 milliards de F Cfa.

Il y a aussi le passage à vide de l’international ivoirien pendant la Coupe d’Afrique des nations qui vient de s’achever en Egypte. Pépé, en effet, a traversé la Can 2019. Zéro but marqué en trois matches ! Et le fait que le sélectionneur national, Ibrahim Kamara, lui retire sa confiance en pleine compétition a fait naître un doute sur les capacités réelles du joueur à relever tous types de défis.

PAUL BAGNINI