Développement et population: Nialé Kaba « 84% de nos engagements potentiellement réalisables à l’horizon 2030 »

Développement et population: Nialé Kaba « 84% de nos engagements potentiellement réalisables à l’horizon 2030 »

La commémoration de la 33e Journée de la population - dont le thème est ‘’25 ans de la Conférence Internationale sur la Population et le Développement : accélérer la promesse’’ - a été l’occasion, le 10 juillet, pour  Nialé Kaba, ministre du Plan et du Développement, de présenter les ambitions et les avancées notables enregistrées en matière d’exclusivité de la croissance et de l’amélioration des conditions de vie des populations en Côte d’Ivoire.

« La Côte d’Ivoire a réalisé, de 1994 à 2018, des progrès très significatifs, puisque 84% de nos engagements sont potentiellement réalisables à l’horizon 2030. La plupart des engagements réalisables dépendent, en effet, de réformes législatives et institutionnelles ou de la mise en œuvre de programmes et projets de population », a-t-elle déclaré.

Avant d’expliquer « qu’en ce qui concerne la Côte d’Ivoire, le renforcement du développement du capital humain et du bien-être social est érigé en priorité, comme l’atteste le deuxième axe stratégique de notre Plan National de Développement pour la période quinquennale de 2016 à 2020 ».

Des avancées notables …

Nialé Kaba a donc évoqué – dans les grandes lignes - les défis relatifs au développement du capital humain et du bien-être social, dans notre pays, déclinés en 88 engagements, conformément à la Déclaration d’Addis-Abeba sur la Population et le développement adoptée, par la suite, par les Chefs d’État africains, pour rendre applicable le Programme d’Action du Caire.

Relativement à la dignité et l’égalité, la ministre du Plan et du Développement a indiqué que plus de 70% des engagements sont en voie d’être tenus, au regard des instruments juridiques adoptés conformément aux recommandations internationales et régionales.

Au titre de l’éducation et de la formation, elle a souligné qu’avec l’instauration de la scolarisation universelle, des progrès en matière de fréquentation et de parité filles/garçons sont enregistrés dans tous les ordres d’enseignement.

Précisant que dans l’enseignement primaire, l’indice de parité est passé de 0,85 en 2008 à 0,93 en 2018. Dans le secondaire, on note un indice de parité de 0,83 pour la même année, selon elle.

Des objectifs à portée de main…

En plus des mesures et institutions exclusivement dédiées à l’emploi des jeunes et des femmes, Nialé Kaba a relevé que 88% des engagements peuvent être tenus d’ici à 2030 dans le domaine sanitaire. Puisqu’en « matière de santé de la mère et de l’enfant, la Côte d’Ivoire a élaboré et mis en œuvre de nombreuses politiques, directives et stratégiques qui ont amélioré la disponibilité du personnel médical, le taux de prévalence contraceptive moderne passant de 4% en 1994 à 18% en 2019 », a fait savoir la ministre.

À cela s’ajoutent la baisse de la mortalité des enfants de moins de 5 ans à 96 pour 1000 naissances vivantes en 2016 ; le taux de couverture vaccinale qui s’établit à 32,5% des enfants âgés de 12 à 23 mois et le taux de mortalité maternelle, estimé à 614 pour 100 000 naissances vivantes, qui reste élevé.

Nialé Kaba a aussi expliqué qu’au titre des lieux et de la mobilité, 84% des engagements peuvent être réalisés par la Côte d’ Ivoire à l’horizon 2030. Ce chiffre est projeté à 80 % pour la gouvernance des questions de population et de développement, a-t-elle indiqué. Tout en rappelant les nombreuses réformes dans le secteur de l’environnement, la ministre a soutenu que la totalité des 7 engagements peuvent être tenus dans la production des données statistiques, comme le gouvernement ambitionne de le faire pour les 11 autres concernant la coopération internationale et le partenariat.

ABOUBAKAR BAMBA