Intégration africaine: La Côte d’Ivoire, s’engage à jouer sa partition.

Intégration africaine: La Côte d’Ivoire, s’engage à jouer sa partition.

Organisée par le ministère de l’intégration africaine et des ivoiriens de l’extérieur, cette conférence s’inscrivait dans le cadre de la célébration du 56e anniversaire de l’Organisation de l’Unité africaine (Oua), qui deviendra en 2002, l’Union africaine (Ua).

Cette cérémonie, qui avait pour thème principal : «  Intégration régionale : libre circulation des personnes et des biens et droits d’établissement », a enregistré la présence de plusieurs personnalités. Au rang desquelles, Mme Joséphine Charlotte Mayuma Kala, représentante spéciale du Président de la commission de l’Union africaine,  Mme Ouattara Coulibaly Aminata, chef de cabinet, représentant le ministre de l’Intégration africaine et des ivoiriens de l’extérieur, Ally Coulibaly, plusieurs enseignants d’universités, des éléments de la Police nationale et de la Gendarmerie nationale. Ainsi que plusieurs étudiants.                     

A la cérémonie d’ouverture, la représentante du ministre Ally Coulibaly a assuré que la Côte d’Ivoire est engagée à jouer sa partition, pour faire de l’intégration africaine, une réalité. « En témoigne l’appartenance de la Côte d’Ivoire, à plusieurs organisations régionales comme l’union africaine, la communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest et l’union monétaire ouest-africaine », a-t-elle souligné. Ajoutant que cet engagement est d’autant plus sincère que le pays s’est doté, à partir de 2004, d’un département ministériel spécifiquement dédié à l’intégration africaine. Selon elle la Côte d’Ivoire s’est engagée dans la promotion de l’intégration africaine, par une approche cohérente et harmonisée pour éliminer les obstacles à la libre circulation  dans la région.

« L’on peut ainsi se targuer de nombreuses avancées incontestables, notamment l’adoption des actes forts pour l’application de toutes les dispositions relatives au protocole sur la libre circulation des personnes, des droits de résidence et d’établissement », a-t-elle poursuivi. A titre d’exemple, elle a cité entre autres, l’abolition du visa au bénéfice des ressortissants des pays membres de la Cedeao, à l’instar de tous les Etats membres ; la mise en circulation du passeport biométrique ivoirien avec mention Cedeao ; l’établissement d’une carte brune d’assurances Cedeao ; l’ouverture aux ressortissants Cedeao de l’exercice de profession libérales et de l’investissement privé.                 

Pour sa part, la représentante du président de la commission de l’Union africaine, a invité les Etats africains à travailler à l’intégration régionale. Et à s’attaquer plutôt, « à ce paradoxe qui fait de ce continent potentiellement si riche, celui où il y a le plus grand nombre de pauvre, celui dont les enfants sont obligés, au péril de leur vie, de se jeter par vagues successives, dans l’embarcation de la mort à travers mers et déserts, un continent où il y a la faim et la malnutrition et où le commerce transfrontalier pose problème ». L’Oua, faut-il rappeler, a été créé le 25 mai 1963, à Addis-Abeba en Ethiopie par les présidents des Etats africains nouvellement indépendants.

CASIMIR DJEZOU