Comité interparlementaire de l’Uemoa: Le terrorisme et la monnaie unique au centre de la 27e session
En sa qualité de première responsable de cette structure sous-régionale, elle a informé, au cours de cette cérémonie à l’hôtel Radison Blu, à Port-Bouët, que deux thèmes majeurs et d’actualité meubleront les échanges, à savoir : le « Rôle des parlementaires dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent » et la « Monnaie unique dans l’espace Cedeao: enjeux et défis ».
Diawara Mamadou, vice-président de l’Assemblée nationale, représentant Amadou Soumahoro, le chef de l’hémicycle, s’est félicité de ces thématiques. Pour lui, les questions relatives au terrorisme et à la monnaie unique sont des sujets qui suscitent de nombreux débats en Afrique de l’Ouest.
Cette 27e session, à l’en croire, est donc l’opportunité pour les parlementaires de l’espace Uemoa de non seulement apporter des informations crédibles et rassurantes aux populations sur le devenir de la zone Cfa et l’état d’avancement du processus de la création de la monnaie unique de la Cedeao. Mais aussi de mener un débat sincère et profond sur le terrorisme et l’extrémisme violent. « Les contraintes qui se présentent aux Parlements dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme impliquent une nécessaire intégration des cadres législatifs régionaux, à l’effet de prendre en compte le caractère transnational de ces phénomènes », a-t-il fait remarquer.
Diawara Mamadou a, en outre, souhaité que ce genre de sessions se tienne régulièrement, en vue d’accroître la coopération parlementaire dans l’espace Uemoa.
Il n’a pas manqué d’exprimer le soutien de l’Assemblée nationale à Aka Véronique, députée de M’Batto-Assahara, dans l’exercice de ses nouvelles fonctions à la tête du Cip-Uemoa.
Rassurée, la vice-présidente de l’hémicycle a pris l’engagement d’œuvrer au rayonnement de sa structure, en mettant au cœur de ses actions l’intégration sous-régionale.
« De nos jours, l’intégration constitue un moyen de survie. L’importance et la complexité des défis à relever supposent l’adhésion des populations au projet de construction d’un espace harmonisé et prospère », s’est-elle convaincue.
KANATÉ MAMADOU