L’état de la population mondiale: Le rapport Unfpa 2019 remis aux autorités ivoiriennes

Nialé Kaba reçoit le rapport Unfpa 2019 des mains de Mme Argentina Matavel.
Nialé Kaba reçoit le rapport Unfpa 2019 des mains de Mme Argentina Matavel.
Nialu00e9 Kaba reu00e7oit le rapport Unfpa 2019 des mains de Mme Argentina Matavel.

L’état de la population mondiale: Le rapport Unfpa 2019 remis aux autorités ivoiriennes

Le taux de prévalence  contraceptif de la Côte d’Ivoire  est passé de 14,3% en 2016 à 18% en 2019. Les besoins en planification familiale chez les femmes âgées de 15 à 49 ans sont descendus de 30,5% à 25% en 2019. Le nombre de décès maternels  est passé de 614 en 2012  à 645 en 2019.

C’est ce qui ressort globalement du rapport 2019 sur l’état de la population  mondiale qui a été officiellement présenté par l’Unfpa, le 19 avril, à l’Immeuble Sciam au Plateau. Ayant pour thème : « Une tâche inachevée : la poursuite de l’acquisition des droits et des choix pour tous », il a été remis par Argentina Matavel, représentante résidente de l’Unfpa,  à Nialé Kaba, ministre du Plan et du Développement.

Cette cérémonie a enregistré la présence de représentants résidents du système  des Nations Unies en Côte d’Ivoire, notamment Unicef, Onusida, Oms, ainsi que des chercheurs et directeurs techniques de plusieurs ministères.

«Ce rapport laisse transparaître les facteurs qui contribuent à l’état de la population. Il s’agit essentiellement de la santé sexuelle, de la reproduction, de la planification familiale. Parce qu’en termes démographiques, c’est cela qui constitue la mortalité, la fertilité et qui donne le nombre d’habitants dans un pays » a expliqué Argentina Matavel.

Tout en soulignant que malgré les progrès réalisés, de nombreux défis restent à relever. « Beaucoup d’efforts, de 1994 à ce jour, ont été faits. Mais beaucoup restent à faire. Tant qu’une femme n’aura pas décidé de quand elle veut ou non une grossesse, le rapport reste inachevé ». D’où la nécessité, selon elle, d’une forte volonté politique  favorisant l’accès aux contraceptifs. Ce qui permettra de réduire considérablement le taux de mortalité  maternelle.

Nialé Kaba, a,  pour sa part, salué la présentation de ce document  qui se présente comme une opportunité  à saisir pour intensifier le plaidoyer et la sensibilisation en faveur de mesures  visant à rendre davantage effectifs les bénéfices des droits reproductifs.En outre,elle a promis aux responsables de l’Unfpa de présenter ce document au gouvernement qui a inscrit le social au cœur de ses actions pour un bon usage.

N’Da Constant, chargé de programme à l’Unfpa, a, quant à lui, présenté largement ledit rapport. A l’en croire, il analyse les évolutions et tendances de la population mondiale et de la démographie et approfondit la recherche concernant les régions du monde, les pays et des groupes spécifiques. Ce document, fait-il remarquer, aborde plusieurs chapitres. Entre autres, rester axé sur les droits, un accès pour tous aux services de santé.

EMELINE PEHE AMANGOUA