Signature de convention de partenariat: Le Burida et Gaou Productions ensemble pour le Femua 12

Signature de convention de partenariat: Le Burida et Gaou Productions ensemble pour le Femua 12

Irène Vieira, Dg du Bureau ivoirien des droits d’auteurs (Burida) et Traoré Salif, alias Asalfo, Dg de Gaou Productions, ont paraphé le 19 avril, à la salle de conférence du Burida, une convention de partenariat, avec à la clé un chèque de contribution financière de la maison des artistes de Côte d’Ivoire. « Le Femua a été créé par le groupe Magic System dont les membres sont des sociétaires du Burida.

Pendant des années, notre coopération sur le festival n’a pas été formalisée. Aujourd’hui, nous voulons passer à un stade formel qui se matérialise par cette signature de convention de partenariat. Nous le disons, renouvelable chaque année, parce que le Femua se veut l’un des plus grands festivals de musique urbaine en Afrique », a confié Irène Vieira qui s’est également réjouie d’associer l’image du Burida au Femua et à Gaou Productions. « Aujourd’hui, ce qu’entreprend Magic System est un modèle de ce que nous souhaitons pour nos membres. Notre devoir est d’être aux côtés des modèles pour que cela inspire toutes les jeunes générations et pourquoi pas, tous les artistes de Côte d’Ivoire », a-t-elle indiqué.

A sa suite, Asalfo a exprimé sa joie pour ce partenariat et précisé que venir au Burida, c’est venir dans sa maison. C’est pourquoi, il s’est joint à Irène Vieira pour souhaiter la bienvenue au Burida, à une délégation du Burkina Faso, conduite par Walid Barra, Dg du Bureau Burkinabé des droits d’auteurs (Bbda). Le Burkina Faso étant le pays invité spécial du Femua 12, cette délégation était là pour assister à cette importante cérémonie de signature de partenariat. Qui ouvre de grandes perspectives de collaboration entre le Burida et le Bbda. Selon Asalfo, ce partenariat s’inscrit dans la droite vision de Gaou Productions et du Femua qui est un diffuseur. « Qui parle de droit d’auteur parle aussi de diffusion de droit public.

Et il faut poser un cadre légal pour permettre aux artistes diffusés de bénéficier de leur droit et vivre aisément. C’est ce à quoi veut contribuer le Femua », a-t-il expliqué avant d’inviter tous les autres festivals et grands évènement pourvoyeurs de droits d’auteurs à faire comme le Femua : créer un environnement juridique afin de faire vivre les artistes. « Il faut voir ce partenariat comme une contribution du Burida à promouvoir les artistes. Cela dénote que le Burida accompagne toute initiative qui permet à ses sociétaires d’être crédités de droits de diffusion publique.

Nous sommes donc heureux de la signature de ce partenariat », a-t-il conclu.

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