Commune de Soubré: Le maire définit ses priorités pour son deuxième mandat

Traoré Lassina, maire de la commune de Soubré.
Traoré Lassina, maire de la commune de Soubré.
Traoru00e9 Lassina, maire de la commune de Soubru00e9.

Commune de Soubré: Le maire définit ses priorités pour son deuxième mandat

Rencontré la veille de la cérémonie, il a annoncé que ces cinq (5) nouvelles années seront consacrées à la construction et la réhabilitation des voies, et à l’électrification des quartiers de la cité.

« Les difficultés des populations de Soubré se situent actuellement au niveau de la voirie, de l’électrification et de l’adduction en eau potable. Nous allons en faire notre cheval de bataille au cours de ce mandat. Le reprofilage des voies va coûter à la mairie près de 70 millions F Cfa par an. En ce qui concerne l’électrification, le problème est en train d’être réglé progressivement par le gouvernement. La plupart des villages de la commune sont électrifiés actuellement. Il n’en reste que trois. Nous allons nous atteler à le faire le plus tôt possible. Pour le problème d’eau potable, nous avons constaté que le château d’eau n’arrive pas à ravitailler toute la population. Il faut un second château d’eau. Et le problème est également en train d’être réglé par le gouvernement », a-t-il souligné.

Le maire réélu a précisé qu’au cours de son premier mandat, la priorité était accordée à la construction d’établissements scolaires et au paiement des dettes. « J’ai construit près de 30 salles de classe au cours des 5 dernières années. J’ai également construit des logements pour des directeurs d’école, des centres de santé. J’ai aussi payé des dettes qui datent de 1993. Mais j’ai l’impression que cela n’a pas trop d’impact sur la population », a-t-il souligné.

Ajoutant que la mairie qui a été incendiée en 2018, avait été construite en 1993 par l’ex-président de l’Assemblée nationale et ancien maire de Soubré, Charles Bauza Donwahi, à hauteur de 75 millions de F Cfa.

« Le président Bauza Donwahi n’a pas fini de rembourser la dette lorsqu’il est décédé. Les autres maires qui se sont succédé après lui, n’ont pas pu payer cette dette. Mais moi, j’ai décidé de le faire. A cela s’ajoute la dette du marché qui, malheureusement, a été également incendié. Sur plus de 100 millions de F Cfa de dette, il nous reste à ce jour, 25 millions de F Cfa à payer. Nous comptons également éponger cette dette au cours de ce deuxième mandat, avant d’envisager la construction d’un nouveau marché ».

CASIMIR DJEZOU