Littérature: Le groupe scolaire Nanti d’Abobo remporte la 3e édition de "A Livre ouvert"

Littérature: Le groupe scolaire Nanti d’Abobo remporte la 3e édition de "A Livre ouvert"

C’est en présence d’Anges Félix N’Dakpri, président de l'Association des éditeurs de Côte d’Ivoire (Assedi), parrain de la cérémonie, de Vagba Obou Desalle, directeur de l’École supérieure de théâtre, cinéma et audiovisuelle et des représentants des écoles en compétition, à savoir Abobo, Bingerville et Cocody que la lauréate a reçu son prix.

Destiné uniquement aux filles, le Falo 3 s’est déroulé sur deux jours (11 et 12 avril). La lecture, la compréhension de texte et les Technologies de l'information et de la communication (Tic) étaient les matières dans lesquelles les dix candidates ont concouru.

« Je suis très heureuse d’avoir remporté ce prix. Je remercie les organisateurs et mes encadreurs. Ce prix est pour moi une récompense d’un travail hardi que je fais tout le temps. J’aime beaucoup la lecture. J'invite mes amies à s'y adonner car on apprend beaucoup à travers les livres », s’est réjouie Mlle Yao.

Se félicitant de l’organisation de ce festival, Anges Félix N’Dakpri a salué la promotrice Bosson Rachel, étudiante en animation culturelle à l’Insaac, pour cette initiative. « Je me réjouis de l’organisation de cette activité qui concourt à rapprocher les enfants du livre.  Le festival aide à créer un nouveau lectorat », a-t-il indiqué avant de prendre l’engagement d’accompagner le Falo pour la prochaine édition.

Donnant la vocation du Falo, Rachel Bosson a fait savoir que le constat est parti de la mauvaise utilisation de la langue française par les enfants. « La jeunesse d’aujourd'hui ne lit plus. Cela se ressent dans les écrits. Elle s’exprime que par des texto où les mots ne sont plus écrits avec exactitude. Le niveau de langage est en dessous de la moyenne », a relevé la promotrice du Falo pour déplorer le niveau des élèves.

Poursuivant, elle a relevé que le festival vise à aider la jeunesse à s’intéresser à la lecture, aux livres et aux nouvelles technologies de l’information par lesquels un enfant peut apprendre tout seul.

Sur la question du festival destiné à la gent féminine, Bosson Rachel a relevé que la jeune fille dans certaines sociétés africaines n’est pas scolarisée. C’est une manière d’encourager celles qui ont eu la chance d’y être de montrer qu’elles peuvent mieux faire. C’est aussi une manière de lutter contre les grossesses en milieu scolaire. Et surtout améliorer leur langage.

Le 2e prix du concours est revenu à Yao Amoin Grâce élève en classe de 4e à Arogninci de Bingerville. Quant à Mlle Koné Sita Noura, classée 3e, elle est repartie avec le prix spécial du jury.

Notons que le parrain Anges Félix N’Dakpri a offert des chèque lire d’une valeur de 100 000 F Cfa aux dix (10) candidates.

Jean Bavane Kouika