Max-Alain Gradel (attaquant): « Nous ne sommes pas favoris pour la CAN »
Il n’y a pas de match facile. Le match aller était effectivement difficile parce que nous avons joué sur une pelouse synthétique et nous étions à l’extérieur. Nous avons fait ce qu’il fallait. On s’attend également à un match difficile à Abidjan. Tous les matchs sont difficiles, quel que soit l’adversaire. Nous essayons de répondre présent chaque fois qu’on nous fait appel et nous allons poursuivre sur cette lancée.
Entre Bouaké et Abidjan, où auriez-vous voulu disputer cette rencontre ?
C’est une question difficile. Mais les statistiques montrent que nous sommes plus à l’aise à Bouaké où nous avons obtenu plus de victoires. Sinon, à part cela, pour nous, il n’y a pas de différence. C’est vrai que la pelouse du stade Houphouët-Boigny n’est pas en très bon état, mais on n’y peut rien. Il faut faire abstraction de cela, jouer et montrer ce dont nous sommes capables.
La dernière fois que vous avez joué au stade Félix Houphouët-Boigny, vous avez perdu (0-2) contre le Maroc. N’avez-vous pas des appréhensions pour cette rencontre ?
Nous n’avons aucune appréhension parce que le contexte n’est pas le même. Certes, nous nous sommes souvent imposés à Bouaké, mais Abidjan, c’est chez nous également et nous pouvons battre n’importe quelle équipe si nous mettons tous les ingrédients qu’il faut. Nous aurons surtout besoin des Ivoiriens. On veut les sentir au stade. Quand on est ivoirien, on doit être fier de son équipe, qu’elle traverse des moments difficiles ou gagne tous les matchs. L’équipe nationale est plus grande que les joueurs.
Vous respirez la grande forme en club. Doit-on s’attendre à un grand Max Gradel samedi ?
Pourquoi pas. Je suis là pour jouer un match important et je vais donner le maximum, comme j’ai l’habitude de le faire. On verra ce que cela va donner sur le terrain.
Nous sommes à quelques mois de la Can, pensez-vous que la Côte d’Ivoire est capable d’aller loin dans cette compétition ?
Nous sommes en train de mettre quelque chose en place. Mais il faut éviter d’aller trop vite en besogne. Il y a trois ou quatre mois, personne ne croyait en nous. Nous avons réussi à mettre des bases du groupe et nous avons travaillé pour la qualification. On travaille sereinement et tranquillement pour aller à la Can. Dans cette compétition, nous ne sommes pas les favoris, mais on prendra match par match et on verra.
Interview réalisée par
Céleste Kolia