JFAC/Séka Kéka: ‘’L’Afrique a besoin d’apprendre de ses succès et échecs’’

Le ministre (au centre) a invité les experts à proposer des solutions innovantes et raisonnables aux gouvernements africains.
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JFAC/Séka Kéka: ‘’L’Afrique a besoin d’apprendre de ses succès et échecs’’

L’Afrique est le continent le moins préparé pour affronter les exigences relatives aux questions climatiques et environnementales qui sont au cœur de tous les grands projets de développement.

C’est pourquoi, le ministre de l’Environnement et du Développement durable, le Pr Joseph Séka Séka, entend faire des Journées africaines de l’écologie et des changements climatiques (Jfac) – dont il a présidé hier la cérémonie de la 2e édition au Palais de la Culture – une plate-forme privilégiée d’échange et d’innovation.

Pendant 4 jours (18 au 21 mars), les experts réunis par le Réseau des experts africains sur l’écologie et les changements climatiques (Refacc) – organisateur de l’évènement -  échangeront autour du thème central de la présente édition qui est : ‘’ Comment réussir les transitions énergétiques et écologiques en Afrique’’.  «L’Afrique a besoin de se retrouver de façon périodique pour des partages d’expériences afin d’apprendre de ses succès et échecs… Mon ambition est d’ailleurs de faire des Jfac, un des évènements annuels majeurs de mon département ministériel à l'image du Sara et de Pollutec », a-t-il déclaré.

Le Représentant du Premier ministre, Haut patron de l’évènement, le Pr Joseph Séka Séka – a également relevé la nécessité d’instaurer et de développer un dialogue entre les politiques sectorielles et avec l’ensemble des parties prenantes pour aboutir à des solutions durables et efficaces. C’est en cela qu’il a salué la synergie gouvernementale qui s’est créée autour des présentes Journées.

Un soutien sans faille des partenaires au développement

Le ministre de l’Environnement et du Développement durable a également souligné la place importante que les partenaires techniques et financiers occupent dans cette lutte pour la résilience des États africains face aux changements climatiques. « Aux partenaires techniques et financiers, qui ne ménagent aucun effort pour accompagner nos États dans cette lutte ardue contre les changements climatiques, j’adresse mes vives salutations et remerciements pour votre intérêt aux réflexions sur la transition écologique en Afrique », a déclaré le ministre.

Surtout que la République populaire de Chine qui est déjà à l’initiative de nombreux projets relatifs au développement durable en Afrique et en Côte d’Ivoire, entend aller plus loin. L’ambassadeur Tang Weibin l’a dit en insistant sur la similarité des défis et pressions auxquels la Chine et l’Afrique sont confrontées, puisque « la Chine est le plus grand pays en développement et l’Afrique compte le plus grand nombre de pays en développement ».

Pour sa part, Babacar Cissé, Coordonnateur résident du Système des Nations unies en Côte d’Ivoire, a appelé à la poursuite de la mise en place de politiques affinées et efficaces, au renforcement des capacités techniques et logistiques des parties prenantes, à la mobilisation conséquente des ressources nécessaires et à l’amélioration de la coordination des initiatives régionales.

La cérémonie a enregistré la présence de plusieurs autres personnalités dont l’ambassadeur du Maroc, Abdelmakek Kettani et de N’zi Germain, directeur exécutif du Réfacc.

ABOUBAKAR BAMBA