Amani Clarisse, déléguée régionale du conseil du coton-anacarde a, à cette occasion, tenu à sensibiliser les producteurs contre la fuite de leur produits. Elle a souhaité qu’aucun producteur de Kouassi-Kouassikro ne se rende complice de la fuite des produits, de leur localité, vers les pays limitrophes.

A travers son exposé, elle a instruit les participants sur le mode d’achat, le tarif homologué, les amandes auxquelles les acheteurs pourraient être exposés quand ils ne respectent pas le prix de 375 f Cfa/kg. Elle a insisté sur la production de qualité car, a-t-elle fait savoir, « notre pays occupe le premier rang mondial, et nous devons produire des noix de cajou de qualité. La délégation compte sur vous, pour relever le défi ».

Elle a répondu aux questions des pisteurs qui plaident pour un financement de leurs achats, en disant que la direction générale y travaille, pour trouver une solution.

Pour le préfet de Kouassi-Kouassikr « l’Etat de Côte d’Ivoire a donné le prix bord champs, qui est de 375 F Cfa/kg». Selon lui, il à la délégation régionale de procéder au lancement officiel dans chaque département. «Je me réjouis que vous soyez à Kouassi-Kouassikro, devant les producteurs, pisteurs, chefs coutumiers et les structures locales, promotrices de la noix de cajou. Le département de Kouassi-Kouassikro, par ma voix s’engage pour une production de cajou de qualité".

Le comité d’éveil s’est dit prêt à faire en sorte que la fuite des produits vers d’autres pays ne passe pas par kouassi-kouassikro.

Edgar Yéboué

Correspondant régional