Kouyaté Abdoulaye: ''Depuis l’époque du Président Houphouët-Boigny, jusqu’à nos jours, il n’y a jamais eu d’entente entre les cadres de Lakota''

Les fils et filles du département ont répondu à l'appel de leur député d'aller à la réconciliation.
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Mais pourquoi, malgré cela, le département n’arrive pas à se développer ? Pourquoi les cadres de Lakota sont-ils toujours divisés, opposés les uns aux autres ? Telles sont quelques questions auxquelles le député commune et sous-préfecture de cette localité, Kouyaté Abdoulaye, cherche des réponses.

Au cours d’une rencontre d’échanges le dimanche, avec les chefs de village et de canton de Lakota, à son domicile, dans la commune de Bingerville, le candidat malheureux aux dernières élections municipales à Lakota a souhaité qu’une solution soit trouvée à ce problème.

« Depuis l’époque du Président Félix Houphouët-Boigny, jusqu’à nos jours, il n’y a jamais eu d’entente entre les cadres de Lakota. Et généralement, ce sont les cadres du même parti politique qui se combattent. Cela n’est pas normal. Il faut trouver une solution à cela. Il est temps que les fils et filles de Lakota fassent la paix. Nous devons repartir sur de nouvelles bases. Nous devons poser des actes pour les générations futures », a-t-il insisté. Avant d’ajouter : « Si Lakota est en retard, c’est parce qu’il n’y a pas d’entente entre ses cadres ».

Il a, par ailleurs, annoncé un projet de renforcement des capacités des chefs de village du département, à la gestion des conflits. « Nous allons solliciter les autorités préfectorales à cet effet », a-t-il affirmé.

A propos de sa défaite aux élections municipales de décembre 2018, Kouyaté Abdoulaye a indiqué que l’essentiel, pour lui, c’est de tirer des enseignements de cet échec. Car, dira-t-il, « chaque échec porte en lui les germes de la victoire ». Ce sont 34 chefs de village, 25 leaders d’opinion et une vingtaine de femmes qui sont venus saluer et apporter leur soutien au député de Lakota. « Notre présence ici est l’expression de notre affection et de l’admiration des populations de Lakota à votre égard », a indiqué le chef de délégation, Lédjou Daniel.

CASIMIR DJEZOU