Optimisation de la performance de l’administration : Plus de cinq milliards de F Cfa pour améliorer le SIGFAE
Optimisation de la performance de l’administration : Plus de cinq milliards de F Cfa pour améliorer le SIGFAE
Ce sont au total 5 089 425 000 F Cfa qu’il faudra trouver pour rendre plus performant le Système intégré de gestion des fonctionnaires et agents de l’Etat (Sigfae). Système mis en place en 2013 par le gouvernement dans l’objectif de gérer la carrière des fonctionnaires et agents de l’État depuis le recrutement jusqu’à la retraite, avec des procédures dématérialisées. C’est la principale information qui ressort du rapport final de l’évaluation du Sigfae menée par le Bureau national d’études techniques et de développement (Bnetd) à travers son Centre d’information géographique et du numérique (Cign) et qui a fait l’objet d’un atelier de restitution, le 4 octobre, au ministère de la Fonction publique et de la Modernisation de l’Administration.
Ce montant susmentionné représente, en effet, le plan d’actions chiffrées pour la mise en œuvre des recommandations faites par le Bnetd en vue de l’amélioration du système. Et ce plan d’actions, selon Siaka Kangouté, chef du projet de l’étude, se décline en deux phases de deux ans chacune. Le coût de la première phase, à l’en croire, est de 1 668 225 000 F Cfa et celui de la seconde phase est de 3 421 200 000 F Cfa. « Je voudrais remercier l’équipe projet du Cign du Bnetd. C’est une phase d’évaluation. D’autres étapes sont à venir et je pense qu’avec le travail qui a été fait, nous allons évoluer sans manquer de nous tourner vers le Bnetd, qui a toute la technicité qu’il faut, pour nous accompagner », s’est réjoui le directeur de cabinet adjoint du ministère de la Fonction publique, Moussa Diabaté. Le directeur général adjoint du Cign, Georges M’Bra, a quant à lui, salué la « franche collaboration et le professionnalisme des équipes du ministère dans le cadre de l’étude ».
En juillet 2016, le bilan du Sigfae effectué après trois années d’exploitation, a noté des progrès notamment sur le plan financier en ayant permis à l’Etat de faire des économies budgétaires estimées entre 30 et 40 milliards de F Cfa, et la nécessité d’identifier les axes d’amélioration pouvant garantir la sécurité du système, la qualité de service, la qualité des compétences techniques et une bonne appropriation par les utilisateurs.
FAUSTIN EHOUMAN