Économie et finances: Des journalistes se forment

Une vingtaine de journalistes ont pris part à cette formation de 48 heures.
Une vingtaine de journalistes ont pris part à cette formation de 48 heures.
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Économie et finances: Des journalistes se forment

Cette formation de 48 heures (qui a pris fin le 25 juillet) à laquelle ont pris part une vingtaine de journalistes vise à mieux les familiariser avec les institutions que sont la Banque centrale des États de l’Afrique de l’ouest (Bceao), le Fmi et l’Union économique ouest-africaine (Uemoa) à travers leurs principales missions et leurs interrelations. 

«Il s’agira d’aborder les thématiques telles que le journalisme économique, les notions essentielles, notamment le cycle économique, les indicateurs, le rôle de la Banque Centrale dans la politique monétaire et son impact sur l’économie, le rôle du Fmi dans l’économie mondiale, le financement de l’État et la restructuration de la dette, etc., sans oublier la déontologie, le cadre juridique et les risques légaux liés au métier de journaliste économique. Cette formation permettra, entre autres, de répondre aux préoccupations majeures que se posent les professionnels des médias dans le traitement des sujets d’actualité à caractère économique, financier et monétaire», a expliqué le représentant du gouvernement.

Le ministre de l’Économie et des Finances a également noté que le renforcement de capacité des professionnels des médias, qui constitue le trait d’union entre les institutions et les populations ivoiriennes, s’avère crucial pour que les journalistes puissent poser un regard neuf sur la recherche, l’exploitation, la gestion et la redistribution de nos ressources, et aussi sur les questions économiques en général. Pour mieux informer les populations, soutient le ministre, «il faut allier le savoir-faire et les connaissances précises».

Selon le représentant résident du Fmi en Côte d’Ivoire, 28% du budget de son institution sont consacrés au financement du renforcement des capacités dans tous les domaines et un accent particulier a été mis sur la communication.

«Au regard des enjeux et des défis actuels, nos médias n’ont pas le droit de décevoir. Nous devons avoir une presse à la hauteur de nos ambitions qui obéissent aux normes et standards de qualité, de performance et d’efficacité. A cet égard, les journalistes en général et ceux évoluant dans le secteur économique en particulier doivent rendre les articles plus digestes pour les lecteurs et auditeurs en communiquant en des termes simples et compréhensibles. Or l’information économique, qui doit être accessible à tout le monde, apparaît très complexe à certains égards», conclut Adama Koné.

ANOH KOUAO
SOURCE: SERCOM MEF