Restauration du couvert forestier de La Mé: Des sites de reboisement visités à Adzopé

Restauration du couvert forestier de La Mé: Des sites de reboisement visités à Adzopé

Restauration du couvert forestier de La Mé: Des sites de reboisement visités à Adzopé

Afin de restaurer son couvert forestier fortement dégradé et de contribuer à la lutte mondiale contre le changement climatique, la Côte d’Ivoire s’est engagée en 2011, dans le mécanisme international de réduction des émissions de gaz à effet de serre issues de la déforestation et de la dégradation des forêts (REDD+).

C’est dans ce contexte que le ministère de l’Environnement et du Développement durable, à travers le secrétariat exécutif permanent de la REDD+,  a bénéficié d’un appui au titre du premier et du deuxième Contrat de désendettement et de développement (C2D) conclus entre la Côte d’Ivoire et la République française pour la mise en œuvre d’un projet pilote REDD+ dans la région de La Mé( Adzopé, Alépé, Akoupé, Yakassé-Attobrou), en périphérie des forêts classées de Yaya et Mabi qui comptent 130 000ha afin de diminuer la pression sur ces forêts.

Dans ce projet pilote qui a débuté en septembre 2017 et  présidé par N’zi Kanga Rémi, préfet de la région de La Mé, préfet du département d’Adzopé, 200 ha de parcelles devront être reboisés. Les localités concernées sont Bieby, Mebyphon, Diasson, Kossandji, Mopodji, Allosso 1 et Aboisso-Comoé.

Pour se rendre compte de l’effectivité dudit projet, une visite guidée de certains sites de reboisement a été organisée le 19 juin à Adzopé. Outre les membres du comité de pilotage et de certains partenaires, des organes de presse ont été conviés à cette visite.

Zérédji Jaurès Sandrine, chargée d’exécuter ledit projet, indiquera qu’à ce jour, 40% de l’objectif ont été réalisés. Romuald Rodrigue, chef du projet REDD+ de la région de La Mé, a, pour sa part, relevé qu’il est difficile de trouver des candidats au reboisement c’est-à-dire des paysans qui acceptent de faire des reboisements dans leurs parcelles tout simplement parce qu’ils ne connaissent pas les retombées financières de la ‘’culture de bois’’.

Il les a donc exhortés à s’y intéresser car, a-t-il rassuré, cette autre culture est rentable tout comme le café, le cacao, l’hévéa, le palmier à huile. En clair, a-t-il poursuivi, les paysans peuvent avoir de l’argent en restaurant le couvert forestier.

Boni Amlaman
Correspondant régional