Journée de l’enfant africain/S.E. Mme Joséphine Mayuma Kala (Représentante spéciale UA à Abidjan) : « La situation sur le continent demeure préoccupante »

La Représentante spéciale de l’Union africaine (Ua) en Côte d’Ivoire, S.E. Mme Joséphine Charlotte Mayuma Kala
La Représentante spéciale de l’Union africaine (Ua) en Côte d’Ivoire, S.E. Mme Joséphine Charlotte Mayuma Kala
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Journée de l’enfant africain/S.E. Mme Joséphine Mayuma Kala (Représentante spéciale UA à Abidjan) : « La situation sur le continent demeure préoccupante »

Journée de l’enfant africain/S.E. Mme Joséphine Mayuma Kala (Représentante spéciale UA à Abidjan) : « La situation sur le continent demeure préoccupante »

La Côte d’Ivoire à l’instar des autres pays du continent commémore, ce samedi 16 juin 2018, la Journée de l’enfant africain décidée par l’Organisation de l’unité africaine (Oua) depuis le 16 juin 1991.

A cette occasion, la Représentante spéciale de l’Union africaine (Ua) en Côte d’Ivoire, S.E. Mme Joséphine Charlotte Mayuma Kala a, au cours, d’un point-presse, ce vendredi 15 juin, expliquer les raisons de cette célébration, jeter un regard sur la situation de l’enfant africain et le choix du thème : « le droit à la participation des enfants : que les enfants soient vus et entendus ». « Dans l’ensemble, a affirmé le Représentante spéciale de l’Ua à Abidjan, la situation de l’enfant africain demeure préoccupante ».

Pour justifier cela, elle a fait remarquer que le nombre des enfants de la rue augmente et que de nombreux enfants sont victimes de trafic de tous genres. Ce tableau sombre s’expliquerait, à l’en croire, par la situation socio-économique difficile des parents. Ce qui compromet  le devenir  des enfants. S.E. Mme Joséphine Charlotte Mayuma a également évoqué d’autres situations de précarité auxquelles sont confrontées de nombreux enfants. Il s’agit entre autres des exploitations économiques, sexuelles, des conflits armés. « Dans ces situations de précarité et de vulnérabilité totale, les enfants ne jouissent pas de leur enfance », a-t-elle déploré.

A propos du thème de la célébration de cette journée, la Représentante de l’Ua en Côte d’Ivoire a affirmé qu'elle offre l’opportunité aux Etats membres de réfléchir autour de la situation des enfants dans leurs pays respectifs. Ce, afin de mener des actions appropriées.

Pour S.E. Mme Joséphine Charlotte Mayuma Kala, le thème choisi interpelle à plus d’un titre. Et de s’interroger : « Les enfants sont-ils écoutés? Sont-ils consultés quand il s’agit  de leurs intérêts? Comment sont prises les décisions les concernant? Quelle est la place qui leur accordée dans la société ? »

C’est parce que l’Afrique est soucieuse de sa jeunesse qu’elle lui accorde une place de choix, « unique et privilégiée » en se dotant d’instruments juridiques et règlementaires pour protéger l’enfant. Il s’agit, a-t-elle indiqué, de l’adoption en 1990 de la Charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant, de la Charte africaine de la jeunesse. « La Charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant définit l’enfant comme ‘‘tout être humain âgé de moins de 18 ans’’. Elle réaffirme dans ses dispositions le droit de l’enfant à participer à la vie de la société », a-t-elle expliqué. Avant de souligner que c’est en vertu des dispositions de cette Charte qu’a été mis en place un Comité africain d’experts sur les droits et le bien-être de l’enfant.

En tout cas, S.E. Mme Joséphine Charlotte Mayuma Kala a indiqué avoir bon espoir sur l’amélioration de la situation en Afrique avec toutes les dispositions prises.

Notons que la célébration de journée de l’enfant, commémore le souvenir du massacre des enfants de Soweto le 16 juin 1976, par le régime de l’apartheid en Afrique du Sud.

Salif D. CHEICKNA

salifou.dabou@fratmat.info