« … Augmenter les possibilités de transformation dans le secteur de l’anacarde, cela peut créer beaucoup d’emplois pour le peuple de Côte d’Ivoire. C’est très important de pouvoir réussir à le faire. C’est pour voir ce qu’on peut faire dans l’avenir que nous sommes ici », a confié le jeudi 31 mai, l’ancien Premier ministre, aujourd’hui consultant économique pour plusieurs États et des structures privées.

En compagnie du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly et de plusieurs membres du gouvernement, il intervenait à l’occasion d’une visite à la Société de transformation de produits agricoles en Côte d’Ivoire (Sotrapaci), basée dans la zone industrielle de Yopougon. La transformation des produits agricoles, soutient Tony Blair, apporte de « la valeur ajoutée et c’est beaucoup mieux pour le pays ».

En voyant les investissements et l’engagement du personnel de la Sotrapaci (qui décortique 20 tonnes de cajou/jour avec 619 employés dont 511 femmes), pour le Chef du gouvernement, la Côte d’Ivoire, dans sa politique de transformation des matières premières agricoles, est dans la bonne direction.

« Le potentiel est là, la ressource humaine est là, il n’y a pas de raison que nous ne réussissions pas. Nous allons réussir », fait remarquer le chef du gouvernement. Perçue comme une puissance agricole sous-régionale, ce secteur représente entre 25 et 35% du Pib) de la Côte d’Ivoire.

Cependant, le pays transforme en très faible quantité ses produits agricoles. Le cacao et l’anacarde se situent respectivement à environ 33 et 6%. Le gouvernement qui affiche de grandes ambitions, à l’horizon 2020, entend franchir le cap de 50% de taux de transformation des matières premières agricoles (café, hévéa, mangue, banane, ananas, manioc, etc.).

ANOH KOUAO