L’Emoi du jazz 2018 : La fusion jazz-zouglou en marche

Le jazz rentre dans tous ses états pour une fusion avec le zouglou sous l’impulsion de Marie-Stella Gadeau.
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L’Emoi du jazz 2018 : La fusion jazz-zouglou en marche

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Ces orchestres ont obtenu leurs tickets pour la grand’messe du jazz dénommée « L’Emoi du jazz by Dez Gad » qui se déroulera du 30 avril au 5 mai à Abidjan et Grand-Bassam pour l’acte 8. Pour y arriver, il fallait interpréter sur un air jazzy le tube « Abidjan Farot » du groupe Espoir 2000.

Sur un total de 9 participants, ce sont les 4 formations susmentionnées qui ont mérité les faveurs du jury présidé par Ruth Tafébé. La première manche de ces éliminatoires s’est déroulée le 30 mars dernier au Music’All en Zone 4. Dans les l’ensemble, tous les groupes concurrents ont proposé de très belles orchestrations aux spectateurs.

Ils ont rivalisé d’originalité pour créer une version instrumentale à coloration de jazz sur le titre imposé à savoir « Abidjan Farot » d’Espoir 2000. Après les premiers élus, on attend la 2è phase des éliminations. Le concours Jazz-zouglou retiendra au total 8 groupes qui vont se surpasser pour avoir le grand prix.

Initie depuis 2009 par son fondateur feu Désiré Coffi Gadeau alias Dez Gad, virtuose ivoirien de la guitare de renommée mondiale. L’évènement annuel s'est pérennisé au fil du temps pour aujourd'hui devenir une plateforme incontournable de la scène culturelle ivoirienne. Et ce, sous la férule désormais de Marie-Stella Gadeau, la bien-nommée fille de son défunt père.

Marie-Stella Gadeau, digne héritière de son virtuose de père feu Dez Gad qui pilote avec brio le véritable festival pour les jazzy à Abidjan, De Houston à Londres en passant par Paris, elle conforte son carnet d'adresses pour pérenniser à Abidjan l'œuvre du père-fondateur.

Le festival fait non seulement la promotion de la destination Côte d’Ivoire et, au-delà des frontières, mais s’engage aussi pour la valorisation en Côte d’ivoire d’artistes africains peu connus localement et dont la notoriété ne se discute plus à l’étranger.

REMI COULIBALY