Art contemporain : Au Sénégal, le marché de l’art peine à se dessiner

Art contemporain : Au Sénégal, le marché de l’art peine à se dessiner

Art contemporain : Au Sénégal, le marché de l’art peine à se dessiner

Porté par le président Léopold Sédar Senghor dès l’aube de l’indépendance, le secteur des arts visuels a connu et continue de connaitre une forte dynamique. Toutefois, ce foisonnement  artistique qui a été à l’origine de l’organisation d’événements autour de la création contemporaine ne garantit pas encore l’existence d’un véritable marché des arts au Sénégal.

Pour certains acteurs du secteur, il est même inexistant. Entre absence de régime juridique, d’infrastructures complètes et de certains métiers tournant autour des arts, le marché de la création contemporaine tarde encore à prendre son envol.

Avec seulement 0,1 % des enchères mondiales d’art, la création africaine contemporaine occupe encore un rang marginal dans le marché international. Dans cette configuration, il est plus que difficile de situer la place du Sénégal. Elle serait peut-être même  inexistante.

Pourtant sur le plan national, le foisonnement artistique noté ces dernières années, avec les multiples expositions et événements organisés autour de la création contemporaine, contraste avec cette donne. La politique culturelle adoptée par le président Léopold Sédar Senghor dès l’indépendance  a contribué à développer les activités liées aux arts plastiques à travers un mécénat d’Etat « actif ».

Le président Senghor, rappelle le journaliste et critique d’art Massamba Mbaye,  avait pris un certain nombre de mesures d’encadrement dans le domaine des arts avec la création de l’Ecole des arts, du Musée dynamique, des Manufactures sénégalaises des arts décoratifs… Lire la suite.