Mésofinances : Le groupe Cofina élargit son portefeuille avec l’entrée d’un fonds d’investissement
Mésofinances : Le groupe Cofina élargit son portefeuille avec l’entrée d’un fonds d’investissement
Le groupe Compagnie financière africaine (Cofina) a signé un partenariat avec un fonds de capital investissement privé espagnole (Mediterrania capital). L’annonce a été faite le jeudi 29 mars, par le président directeur général du groupe, Jean Luc Konan, au cours d’un petit déjeuner de presse, à Abidjan Cocody.
La prise de participation de cette structure espagnole, d’un montant de 20 millions d’euro (plus de 13 milliards Fcfa), permettra au groupe Cofina de continuer son expansion et de lever encore plus de fonds pour soutenir les Tpe et les Pme, qui peinent , selon les prescriptions, à être financées par les banques classiques et mêmes certaines microfinances, selon Jean Luc Konan. Qui fait remarquer que son groupe est une institution financière africaine dédiée à la mésofinance, le « chaînon manquant » entre la microfinance et la banque traditionnelle qui offre la possibilité pour les Pme africaines.
Malgré ce soutien financier et le fait que le groupe soit déjà implanté dans six pays francophones ((Congo-Brazzaville, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée Conakry, Mali, Sénégal), avec un total bilan de 96 milliards Fcfa, Jean Luc Konan réaffirme que la mission première de son groupe demeure : la Mésofinance.« Nous entendons gardé à travers la majorité du capital, notre business model qui est spécifique. Comme tout fonds d’investissement, les private equity ont un horizon de sortie après cinq ans souvent», a poursuivi le patron de cette mésofinance . Qui était accompagné de la directrice adjointe du groupe Maremo Bao, du directeur financier, Hervé Serges N’dakpri et d’autres collaborateurs.
« Après une première phase d’expansion, la signature de ce partenariat avec Mediterrania Capital marque une nouvelle étape pour le développement de notre groupe sur un marché toujours aussi prometteur. En Afrique, les crédits au secteur privé représentent moins de 20 % du PIB, contre 30 % en Asie du Sud et 40 % en Amérique latine. Malgré leur immense potentiel, les marchés sur lesquels nous opérons, bien qu’extrêmement fertiles en entrepreneurs, sont très mal desservis par les banques traditionnelles », déclare Jean-Luc Konan, fondateur de Cofina.
Engagé à appuyer les entreprises et contribuer à la création de richesse, le groupe annonce l'implantation de quatre autres institutions de mésofinances dans la zone Uemoa.
Kamagaté Issouf
issouf.kamagate@fratmat.info