Éducation: Le préfet de Divo met en garde les perturbateurs des cours et les utilisateurs de pétards

Éducation: Le préfet de Divo met en garde les perturbateurs des cours et les utilisateurs de pétards

Éducation: Le préfet de Divo met en garde les perturbateurs des cours et les utilisateurs de pétards

"Tout élève qui sera pris en train de déloger ses camarades sera renvoyé, déféré pour troubles. Je voudrais également vous dire que l'usage des pétards, des feux d'artifice et tout explosif est formellement interdit". Tel est le message du préfet de région, préfet du département de Divo, Kouakou Assoman, adressé aux populations le mardi 12 décembre au cours d'une réunion tenue dans la salle de conférences de la préfecture.

Il a ensuite invité les uns et les autres à dénoncer les perturbateurs de l'école et ceux qui font exploser les pétards. Selon lui, les bandits peuvent profiter de ces occasions pour braquer. Car, soutient le préfet de région, les détonations des pétards ressemblent à celles des armes. Il a exhorté les chefs de quartiers, de villages, de communautés, les religieux, les parents à sensibiliser les personnes à dénoncer les vendeurs d'explosifs pour qu'ils soient traduits devant la justice pour répondre de leurs actes.

Revenant sur les troubles dans les écoles depuis le lundi 11 décembre à Divo, Kouakou Assoman a été ferme. "Celui qui veut aller en congés, qu'il parte. Mais qu'il n'empêche pas ses camarades qui veulent aller à l'école en sifflant, jetant des projectiles sur les toits des bâtiments scolaires. Celui qui sera appréhendé, sera définitivement exclu de tous les établissements scolaires de Divo. Et mis à la disposition de la justice", a-t-il averti.

Les parents d'élèves ont fait savoir au préfet de région que c'est le fait que les notes soient arrêtées près de deux semaines avant la date des congés, est en partie à la base de cette situation. Et que les élèves rencontrés indiquent qu'ils ont déjà calculé leurs moyennes du premier trimestre après l'arrêt des notes. Alors pourquoi aller encore en classe? En réponse, Kouakou Assoman a dit qu'il va transmettre leurs préoccupations au gouvernement.

Soumaila Bakayoko
Correspondant régional