Mondial Russie "2018" : L’Afrique peut surprendre

Mondial Russie "2018" : L’Afrique peut surprendre

Mondial Russie "2018" : L’Afrique peut surprendre

Le continent africain sera encore présent pour le grand rendez-vous du football mondial prévu pour juin 2018 en Russie. Les ambassadeurs du plus vieux continent, au nombre de cinq (05) ont été situé sur leurs poules respectives l’issue du tirage au sort qui s’est déroulé ce vendredi 1er décembre 2017. L’Egypte, logé dans la poule A, la Tunisie (G), le Nigéria (D), le Maroc (B) et le Sénégal (H) partent avec le soutien de tout un continent.

Un tirage au sort clément tout de même !

Pour dire vrai, les cinq représentants africains même s’ils n »ont pas été « gâté » par le tirage au sort on tout de même le mérite d’être bien lotis que les joutes antérieures. Une introspection générale sur les dernières « World cup » notamment montrent que les nations africaines en dépit de leur beau jeu parfois et une naïveté footballistique légendaire, sont sorties bien trop souvent sans avoir vraiment démérité. De toute évidence, les dignes représentants africains pour Russie 2018 présentent des avantages et des atouts bien plus meilleurs qui pourraient bien sécher les « larmes » du continent.

Faire oublier  les cinglantes défaites de jadis

Le congo de Kazadi qui s’effondre lourdement en 1974 (9-0) face à l’ex Yougoslavie, Oleg Salenko et la Russie qui se jouent du Cameroun en 2010 (5-0) et j’en passe, sont autant de comportements honteux que l’Afrique du football ne devrait plus subir. Les joueurs, nous les en avons eu, de Kakoko Emmanuel, Lobilo Boza à Kazadi Muamba en passant par Joseph N’kono, Roger Milla, Kunde Emmanuel, Aziz Bouderbala, Mery Abdelkrim, Hossam Hassam, Rabah Madjer, Jay-Jay Okocha et autres Gyan Assamoah. Bref, l’Afrique méritait mieux.

Mieux que les quarts de finale des « lions » du Sénégal

Hormis « l’arrangement de la honte » du mondial de 1982 entre l’Allemagne et l’Autruche pour évincer l’Algérie de Rabah Madjer, Djamel Menad et autres Kaci Saîd du mondial, les équipes africaines doivent plus leur durée dans la compétition à leurs propres performances ou souvent à leur propre naîveté !

En témoigne le double quart de finale perdu par le Nigeria (1994 et 1998) respectivement face à l’Argentine de Diégo Maradona et l’Italie de Roberto Baggio ou encore le 1/8 de finale perdu par le Ghana aux tirs aux buts devant l’Uruguay d Suarez. Les exemples sont légions et pourraient ne pas finir. Au terme d’un match d’anthologie contre la Suède au mondial de  2002, le Sénégal de El Hadj Papa Diouf qui décroche une place de ¼ de finaliste grâce à un but en or d’Henry Camara avant de sombrer face à la Turquie d’Ilan Mansiz.

Ces garçons peuvent faire mieux

La seule chose qui puisse faire espérer, est que c’est garçons non seulement viennent des meilleurs championnats d’Europe et d’Amérique mais qui plus est sont conscient de leur mission ! Pou preuve, ces cinq nations n’ont pas vraiment négocié leur qualification. A côté de cela, elles pratiquent au même titre que les continents européens et sud-américains avec qui elles rivaliseront, le même football : c'est-à-dire un football direct voire total.

L’Afrique ne sera pas ridicule, loin s’en faut, on peut placer deux, voire trois équipe au second tour de ce mondial. Non pas parce qu‘il pourra être jugé comme le moins prolifique mais parce qu’il sonnera la révolte africaine avec des garçons comme Sadio Mané, Younès Belhanda, Jhon Mikel Obi, Nabil Dirar…L’Afrique a déjà souffert des éliminations précoces, aux autres d’en souffrir.

Alain Zama

Correspondant Communal