Koumassi/Affaire d’héritage: Violents affrontements entre loubards et ‘’Blakistes‘’

Un violent affrontement a eu lieu entre des loubards et des jeunes vendeurs d’objets de récupération appelés communément « Blakistes » ce lundi 20 novembre 2017, à Abidjan, dans la commune de Koumassi. L’on a frôlé le pire n’eut été la prompte intervention de la police.

Les faits. Une affaire d’héritage. Selon des témoins, deux groupes se disputent un bien familial, un immeuble situé au quartier Gelti dans ladite commune. Sur l’immeuble peint en rouge, l’on peut lire un bout de phrase: « ce bâtiment n’est pas à vendre ».

En effet, le vieux Dago aurait légué un bien immobilier à son fils Alain, né de sa première union. Mais le père entre temps s’est pris une seconde femme. Une fois le père décédé, la seconde épouse décide de récupérer tous les biens de son mari défunt y compris l’immeuble d’Alain.

Après plusieurs tentatives infructueuses, la marâtre d’Alain choisit de vendre l’immeuble à un opérateur économique sans associer « le fils » gênant. Depuis lors l’acquéreur veut entrer en possession de son bien  mais Alain qui estime être le vrai propriétaire de la maison, qu’il habite d’ailleurs, refuse de libérer la maison. Il s’ensuit donc un conflit  qui oppose dès lors Alain et la seconde épouse de son père. L’affaire est pendante devant la justice.

Mais sur le terrain, la bataille fait rage. Ce lundi 20 novembre, la marâtre d’Alain aurait commis des loubards pour expulser les occupants de l’immeuble. Mais Alain qui était déjà informé du coup, fait à son tour appel à ses amis du « black market » pour défendre sa cause.

Il s’ensuit alors une vive altercation entre les deux camps. Il a fallu l’intervention de la police qui a dû user de gaz lacrymogènes pour disperser les badaux qui avaient accouru pour assister au spectacle. Avant d’exfiltrer les loubards pris à partie par les ‘’Blakistes’’ armés de gourdins et d’armes  blanches. Un véhicule de type Mercedes qui appartiendrait aux loubards, a été endommagé par les jeunes ‘’Blackistes’’ chauffés à blanc.

Eugène YAO
eugene.yao@fratmat.info