
Lutte contre les stupéfiants: Des produits prohibés saisis à Bouaké, incinérés
Lutte contre les stupéfiants: Des produits prohibés saisis à Bouaké, incinérés
Les éléments de la cellule anti-drogue de la gendarmerie de Bouaké ont réussi de belles prises dans le milieu des trafiquants de drogue et des vendeurs de produits pharmaceutiques non enregistrés en Côte d’Ivoire. Ces produits ont été incinérés le mardi 7 novembre 2017 à Bouaké en présence des autorités administratives, judiciaires et de la hiérarchie de la gendarmerie.
Selon le capitaine Djessan Bi Richard, chef de la cellule anti-drogue (il vient d’être muté à San Pedro), cette opération d’envergure est le résultat du travail abattu par ses éléments depuis le 1er janvier 2017 jusqu’à ce jour. « Nous avons pu saisir 16 g d’héroïne, 69 kg de cannabis, 51 g de tramadol, 929 g de diazépam, 1 g de rivotril, 38 g d’éphédrine », a-t-il énuméré.
Quant aux produits pharmaceutiques non enregistrés en Côte d’Ivoire, a-t-il révélé, ils font plus de 2 tonnes. Au cours de cette même période, notera le chef de la cellule anti-drogue de la gendarmerie de Bouaké, ce sont au total 55 personnes dont trois (3) jeunes femmes agissant dans le milieu de la drogue qui ont été arrêtées et déférées à la Maison d’arrêt et de correction de Bouaké et de Katiola.
« Ces personnes interpellées sont de différentes nationalités. A savoir, des Ivoiriens, des Burkinabè, des Maliens, des Nigériens, des Ghanéens et des Béninois », a-t-il précisé.
Le travail des forces de l’ordre a été salué par Konin Aka, préfet de la région de Gbêkê, préfet du département de Bouaké. « La drogue est nocive pour toute la population. C’est pourquoi, nous saluons cette opération. Nous encourageons nos forces de l’ordre à poursuivre ce beau travail. Parce que c’est l’avenir de notre pays qui est en danger avec ces stupéfiants qu’on retrouve à plusieurs endroits », a-t-il souligné.
Angbomon Messou Firmin, substitut du procureur près le tribunal de première instance de Bouaké, représentant le ministère public, a rassuré qu’une suite judiciaire sera donnée à cette opération. En tout cas ceux qui ont été arrêtés encourent des peines allant de 1 à 20 ans de prison ferme.
CHARLES KAZONY
CORRESPONDANT REGIONAL