Toussaint : Dans le recueillement au cimetière de Williamsville
Toussaint : Dans le recueillement au cimetière de Williamsville
Des milliers d’Abidjanais ont afflué hier au cimetière de Williamsville. Où, à l’occasion de la Toussaint, fête catholique de célébration de tous les saints connus et inconnus, mais aussi de commémoration des fidèles défunts, ils se sont recueillis et ont déposé des gerbes de fleurs sur les tombes des parents, amis et proches disparus.
Pour l’événement célébré le 1er novembre de chaque année, le plus grand cimetière de la capitale économique a fait le plein de visiteurs. Des familles entières ou des individus, en voiture ou à pied, ont pris d’assaut les allées du site pour rendre hommage à des êtres chers endormis dans la paix du Seigneur. « Ma fille décédée en 2007 a été inhumée ici. Depuis lors, tous les 1er novembre, je viens honorer sa mémoire en déposant un bouquet de fleurs sur sa tombe. La fête de Toussaint de cette année est spéciale pour moi, parce qu’elle marque les dix ans de cette triste séparation. Et donc, j’ai prié plus que d’habitude pour le repos de l’âme de ma fille », témoigne une dame qui a requis l’anonymat.
Au cœur de cette journée commémorative des « saints et des martyrs », Saham Assurance Vie a déployé les moyens pour redorer l’image du cimetière de Williamsville. La compagnie d’assurance a, pour l’occasion, rénové la clôture du site, rafraîchi le bâtiment administratif, restauré le parking et procédé à l’adressage des rues et ilots. Une vingtaine de rues et 44 carrés du cimetière ont donc désormais une identité. L’initiative, au dire du directeur de la société, Raoul Moloko, s’inscrit dans le cadre des responsabilités sociales de Saham Assurance Vie. « Nous menons cette activité depuis 2012. Plusieurs cimetières en ont déjà bénéficié. L’idée est d’assainir et d’embellir les lieux où reposent nos parents disparus. Nous offrons également, ce jour, des fleurs aux personnes qui viennent honorer leur défunt », a-t-il expliqué.
Un vaste marché de vente de gerbes de fleurs s’est, par ailleurs, développé à l’entrée du cimetière de Williamsville au profit des personnes venues se recueillir sur les tombes de leurs proches.
Germain Gabo