Apatridie : Le MIDH demande la reconduction de la loi N°2013-653 du 13 septembre 2013

Apatridie : Le MIDH demande la reconduction de la loi N°2013-653 du 13 septembre 2013

Apatridie : Le MIDH demande la reconduction de la loi N°2013-653 du 13 septembre 2013

Le mouvement ivoirien des droits humains (Midh) vient d’exécuter un projet intitulé « Voiceup » d’août à octobre 2017 dans le département d’Aboisso avec des apatrides. Le projet a porté sur les conséquences de l’apatridie et les droits bafoués de ces personnes sans nationalité.

Pour présenter le bilan du projet, Me Coulibaly Brahima, secrétaire général et Stéphane Monney, coordonnateur du mouvement ivoirien des droits humains (Midh) étaient face à la presse, le 26 octobre 2017, à Abidjan-2Plateaux, les oscars.

« Nous demandons à l’Etat ivoirien de reconduire la loi n° 2013-653 du 13 septembre 2013 portant disposition particulières d'acquisition de la nationalité ivoirienne par déclaration », a proposé le secrétaire général du Midh Me Coulibaly Brahima.

Poursuivant, il a donné les raisons de cette requête. «De 2014 à 2016, l’Etat à travers cette loi, a défini un certain nombre de personnes (apatrides) en son article 2 pouvant bénéficier de la nationalité sans passer par les procédures prévues par le code de la nationalité », a-t-il indiqué.

« Malheureusement sur 700.000 apatrides concernés seulement 10.000 ont bénéficié de la nationalité », a ajouté le coordonnateur du projet, Stéphane Monney. Et de noter que  deux causes sont à  la  base de cet échec. « Des personnes par ignorance n’ont pas fait la demande et le délai de 2 ans est insuffisant », a-t-il expliqué.

Il a également indiqué que pour toutes ces raisons, le Midh lance un plaidoyer auprès de l’Etat pour la reconduction de la loi en question et sa pérenniser afin que de nouvelles personnes ne s’ajoute pas aux apatrides existants.

A en croire le mouvement ivoirien des droits humains (Midh) « Voiceup » avec l’appui financier d’interviews et un partenariat de l’USAID, le projet a consisté à matérialiser par des vidéos des témoignages des apatrides. D’où après la réalisation de ce projet, le MIDH lance la campagne pour la reconduction de cette loi spéciale.

« Il faut aussi ajouter que par l’exigence du financier, nous avons utilisé les réseaux sociaux pour informer les populations. Nous constatons que la communication n’a pas porté. Pour ce faire, nous demandons à l’Etat et aux partenaires de nous aider à étendre le projet sur toute l’étendue du territoire national », a plaidé Stéphane Monney.

Tigane Jean Bavane

Tigane.jean@fratmat.info