Cinéma/ Valérian et la cité des mille planètes…: L’amour delà les différences

Le major Valérian et le sergent Laureline sont deux humains en  mission pour retrouver un réplicateur qui se trouve dans les mains d'un extraterrestre l'offrant sur un marché se déroulant plutôt le soir ou la nuit.

C'est un marché clandestin favorisant la corruption, la contrebande en ceci que les restrictions réglementaires et fiscales du pouvoir en place sont contournées, et que les marchandises illégales y trouvent leur place, comme les armes, drogues et organes.

En route vers Alpha, Valérian demande à Laureline de l'épouser. Capturée, par des extraterrestres anthropophages cette dernière sera libérée par Valérian grâce à la collaboration d'un être protéiforme, qui meurt pendant leur fuite.

Les deux agents pénètrent dans la zone infectée, pour découvrir qu'elle abrite les survivants de la planète Mül, ainsi que le Commandeur Filitt. Ils découvrent aussi qu'au cours d'une attaque extraterrestre, Filitt a dirigé une flotte de vaisseaux à proximité de Mül et a ordonné un tir de missiles contre la flotte extraterrestre. Ces missiles étaient aussi des armes de destruction massive ; le Commandeur a donc condamné la planète, même s'il savait qu'elle était habitée par des millions d'êtres vivants conscients.

Bien sûr, on ne croit pas spontanément et tout de go à ce récit élémentaire qui sied mieux au 9e art, au dessin animé. Mais pour être de la science-fiction, pour être aussi le fruit de la réflexion de deux anciens de cet art, Pierre Christian et Jean-Claude Mézières tous deux âgés de 80 ans pratiquement, l’agencement, la conduite du récit, sont crédibles du fait de leur caractère fantastique spectaculaire, car c’est déjà ça le cinéma.

En outre le film tient par la qualité de l’étalonnage. Et surtout par la distribution. Luc Besson à l’origine de cette distribution anglophone a réussi à faire figurer sur sa liste deux noms importants, deux artistes : la chanteuse parolière, actrice, designer, mannequin Rihanna Robyn Fenty  qui campe Bubble la créature et le pianiste Herbie Hancock dans la peau du ministre de  la défense qui joue là son 5e rôle au cinéma.

Avec eux ont peu citer Alain Chabat, acteur, comédien, réalisateur, scénariste, humoriste et producteur de cinéma français qui joue Bob, le pirate, autant dire Bob Marley car la chanson « Jamming » n’est pas  fortuite. Si a cela l’on doit ajouter la contribution musicale de David Bowie, on peut saluer la musique et les costumes de ce film à, de toute évidence, lourd budget. 131 milliards cfa, c’est-à-dire plus cher que le pont Bédié.

ALEX KIPRE