Audiovisuel : Free s’installe à Abidjan

Audiovisuel : Free s’installe à Abidjan

Audiovisuel : Free s’installe à Abidjan

Le paysage audiovisuel ivoirien, plus que jamais, a amorcé son cap de la libéralisation. Après les premières licences accordées par la Haute autorité de la communication audiovisuelle (Haca), en novembre dernier, des majors internationales se bousculent au même titre que les opérateurs nationaux (avec ou sans leurs partenaires internationaux) pour occuper l’espace ; il en est ainsi de l’opérateur français Free. Dont l’arrivée sur le paysage est évoquée avec emphase par son boss, Xavier Niel, dont la presse spécialisée se fait l’écho ces derniers jours.

S’il est vrai qu’avec la concurrence qui point à l’horizon, c’est le téléspectateur ivoirien qui sera véritablement, « Le roi », ce frémissement augure d’un dynamisme en perspective des industries créatives, audiovisuelles et connexes ivoiriennes.

En effet, les contenus des différentes chaînes feront, à coup sûr, appel au talent des réalisateurs, acteurs et autres techniciens, sans compter que c’est le débouché naturel pour les étudiants formés dans les grandes écoles et universités ivoiriennes. L’Institut des sciences et techniques de la communication (Istc Polytechnique) et l’Institut national des arts et de l’action culturelle (Insaac), pour ne citer que celles-là. Toutes choses qui s’arriment à la vision d’un libéralisme économique de bon aloi des autorités ivoiriennes sous la houlette du président Alassane Ouattara.

Si l’on peut rappeler que Free a bousculé des majors des groupes Bouygues, Bolloré, France télévision, entre autres, en France, ces dernières années, les téléspectateurs ivoiriens s’attendent à une dérégulation à leur profit des coûts d’accès aux services télévisés. Surtout que Free entend ouvrir le plus grand data center du contient dans la capitale ivoirienne. Bien plus, tout aussi opérateur de téléphonie, une licence pour se positionner au milieu des trois pontes opérant actuellement dans le pays et se diriger vers la baisse des tarifs de téléphonie mobile, n’est pas à exclure.

Rémi Coulibaly