
Concert-dédicace/Nahounou Paulin: « Tu m’aimes pas, je t’aime pas » !
Concert-dédicace/Nahounou Paulin: « Tu m’aimes pas, je t’aime pas » !
Il est de retour de l’Hexagone et vient, plus que jamais, revendiquer sa place de figure de proue de la musique tradi-moderne de l’ouest et du centre-ouest de la Côte d’Ivoire. Oui, Nahounou Paulin, en 14 titres tous de belle facture, sera en concert-dédicace de son 14e album, en 27 ans de carrière, intitulé « Tu m’aimes pas, je t’aime pas ». Ce sera ce samedi 19 août de 21h à l’aube, à l’Allocodrome de Yopougon Niangon sud à gauche.
Après son premier album, « Zagô », en 1990, qui a révélé ses talents de vocaliste après ceux de danseur hors-pair dans diverses formations artistiques et dans l’ombre des stars de la musique tradi-moderne bété, Nahounou Paulin, dans l’élan porté par feu Gnaoré Djimi, avait été perçu comme « le Prince-héritier du Polihet », rythme niamboua que le premier avait porté sur les fonts baptismaux. Avec des fortunes diverses ayant pour dénominateur commun la gestion d succès et le star-system, l’artiste s’était installé depuis près d’une décennie en France. Pour ce come-back et faire allégeance à ses talents de bête de scène, ses pairs prépareront le tapis rouge en première-partie. Ce sont, entre autres, Pablo De Gokra, Zann Koya, Blé Marius Dibaga, Claude Romy, Paul Madys…
Pour donner plus de solennité au retour de l’enfant-prodige, ce concert-dédicace parrainé par le mécène Maurice Kipré Digbeu et produit par Chantal Kanon de Ck Prod, accueille une délégation de fans venue d’Europe. Avec à leur tête, Mme Reine Oupoh Zedji, présidente de l’Association Azodé, basée en France.
Pour Morrys Ouayou qui tient les rênes de l’organisation, outre les 14 titres, Nahounou Paulin revisitera les tubes qui ont jalonné sa carrière avec les mélomanes, le tout en une ambiance de bal dansant. Une manière de témoigner son amour envers le public et faire un pied-de-nez à ses détracteurs. Une autre façon d’interpréter à l’unisson avec le titre éponyme de l’album « Tu m’aimes pas, je t’aime pas ».
REMI COULIBALY