Fête du trône du Roi du Maroc : Mohammed VI, un Roi en phase avec son temps
L’occasion fut belle pour Abdelmalek Kettani, ambassadeur du Maroc en Côte d’Ivoire, à travers un film, de vanter les progrès accomplis par son pays sous la gouvernance de Mohammed VI, un Roi en phase avec son temps ; que ce soit au plan politique, au niveau des réformes institutionnelles dans le cadre de la démocratisation du pays, que des progrès économiques et sociaux. Les nombreux invités du diplomate ont pu découvrir les grandes ambitions du souverain en matière de développement économique et social du continent. Une ambition qui se traduit par son retour à l’Union africaine (Ua) et son désir de faire partie de la grande famille de la Cedeao. Le diplomate marocain a remercié particulièrement la Côte d’Ivoire et son Président Alassane Ouattara pour sa forte implication dans la réussite de ces projets.
Au nom du gouvernement ivoirien, Jean-Claude Brou, ministre de l’Industrie et des Mines, a salué le leadership de Sa Majesté le Roi du Maroc en Afrique ; ‘’sans conteste, l’un des porte-flambeaux de la stabilité politique, du développement économique et social de l’Afrique’’.
Au plan de la coopération bilatérale, l’émissaire du gouvernement qui s’est félicité des nombreux accords signés entre les deux pays, souhaite une intensification des échanges pour parvenir, à terme, à l’intégration régionale, vœu de tous, ‘’dans ses dimensions financière, commerciale, économique mais également humaine et culturelle’’.
‘’Nous avons la forte volonté d’améliorer davantage ces échanges conformément aux recommandations du Groupe d’impulsion économique (Gie) Maroc-Côte d’Ivoire’’. Selon les experts du Gie, explique-t-il, ‘’il est indispensable de réduire les freins à la compétitivité et à l’investissement industriel et d’améliorer le cadre des affaires entre les deux pays. Ce, à travers l’ouverture de bureaux de liaison communs à la Confédération générale des Entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci) et à la Confédération des Entreprises du Maroc (Cgem) et à la ratification de la convention de non double imposition’’, a indiqué Abdelmalek Kettani.
En outre, le diplomate marocain pense qu’il est ‘’nécessaire et primordial d’adresser les leviers permettant d’améliorer la réciprocité des flux d’investissements entre les deux pays, de baisser le coût de refinancement des banques auprès de la Bceao et d’optimiser le cadre fiscal pour le développement du financement des Pme-Pmi’’.
SYLVAIN NAMOYA