Tribunal militaire: Ange Kessy exhorte les civils à porter plainte ‘’sans crainte‘’

Le colonel Ange Kessy.
Le colonel Ange Kessy.
Le colonel Ange Kessy.

Tribunal militaire: Ange Kessy exhorte les civils à porter plainte ‘’sans crainte‘’

Tribunal militaire: Ange Kessy exhorte les civils à porter plainte ‘’sans crainte‘’

Le Commissaire du gouvernement, Ange Kessy, exhorte la population ivoirienne à porter plainte « sans crainte », en cas de problèmes avec les gendarmes, les policiers, les militaires, etc. «Vous n’avez rien à craindre car, il n’y aura pas de représailles. Les représailles, c’est fini ! Portez plainte et ne laissez pas les fautes commises par les militaires impunies», a-t-il déclaré. C’était le vendredi 7 juillet 2017, face à la presse, au terme de quatre jours de journée porte ouverte sur le Tribunal militaire d’Abidjan (Tma).

Dans cette perspective, insiste le patron de cette juridiction militaire basée dans la capitale économique ivoirienne, l’État est à pied d’œuvre pour mettre en place « un dispositif légal » pour protéger les témoins. « Il y a un projet de loi qui est en cours pour protéger le témoin », a-t-il rappelé.

Dans la même veine, Ange Kessy a indiqué que depuis le début de l’année 2017, le Tribunal militaire est en pleine mutation. Dans la mesure où il est en train d’être étoffé avec « sept nouveaux agents qui rejoindront l’équipe, portant à 12 les membres de la juridiction », a annoncé le colonel Ange Kessy.

Pour l’heure, le Tma est loin de chômer ! « On reçoit 2000 dossiers par mois », affiche le colonel Kessy, même s’il reconnaît qu’il y a certaines affaires qui « ne sont pas importantes ». Autres éléments de statistiques, et non des moindres, c’est que sur 100 plaintes, 90% proviennent des civils, a-t-il fait remarquer.

Il est bon de savoir que dans l’ordonnancement juridique en Côte d’Ivoire, le Tribunal militaire d’Abidjan, comme son nom l’indique, s’occupe des affaires qui concernent les corps militaires et paramilitaires. Cette juridiction a vu le jour, il y a presque 43 ans.

Marcel APPENA
marcel.appena@fratmat.info