Pires formes de travail: Save the Children sauve 61 enfants à Soubré

Pires formes de travail: Save the Children sauve 61 enfants à Soubré

Pires formes de travail: Save the Children sauve 61 enfants à Soubré

Lancé en mars 2016, le projet pilote de protection des enfants vulnérables dans les communautés productrices de cacao initié par l’Organisation non gouvernementale (Ong) Save the children Internationale et ses partenaires, s’est achevé le 31 mai dernier.

Ce projet vise la lutte contre les pires formes de travail, les violences et autres abus ainsi que la promotion de leurs droits à l’éducation. Ainsi, durant 15 mois, cette Ong internationale a pu réhabiliter et équiper les centres sociaux de Soubré, Grand-Zattry et Okrouyo. Ceci, pour améliorer les conditions de travail des agents de ces structures dans la prise en charge des enfants vulnérables.

« En plus d’avoir bénéficié de locaux flambants neufs, nous avons désormais un panneau indiquant le centre. Aussi, nous avons constaté que le taux de fréquentation dans notre centre s’est amélioré », a fait savoir Kouyo Danon Vincent  du centre social de Soubré.

Par ailleurs, le projet a permis de mettre en place dans les 10 sites, des structures communautaires de protection de l’enfance. Ce sont10 Comités de protection de l’enfant, 10 groupements d’enfants et 10 bénévoles communautaires issus de quatre sous-préfectures. Ces structures mènent des campagnes de sensibilisation aux pires formes de travail des enfants, les abus et violences.

Enfin, Save the children lutte contre le travail des enfants au profit d’une éducation de qualité et obligatoire. A cet effet, elle a initié, avec la contribution des communautés, la construction et l’équipement de classes passerelles et d’alphabétisation ainsi que la formation d’enseignants bénévoles qui en sont issus.

« En plus d’avoir offert 502 kits scolaires aux enfants des classes passerelles et d’alphabétisation, 20 enseignants bénévoles formés sont soutenus matériellement et financièrement par le projet. Le programme a accompagné et soutenu les 10 comités communautaires de protection de l’enfant à élaborer les plans d’action communautaire en vue de protéger davantage les enfants et favoriser le développement des villages », a souligné  Eric  Koffi, chef du projet Child Laborcocoa.

« 61 enfants victimes de pires formes de travail, de violences et d’abus ont été référencés et pris en charge par l’ong. 502 autres fréquentant les classes passerelles », a-t-il poursuivi.

Yao Kouassi, le chef  de Sérigbangan, l’un des villages bénéficiaires, n’a pas caché sa joie: « L’école est venue nous soulager. Avant, nos enfants parcouraient près de 4 Km pour aller à l’école dans le village le plus proche. Beaucoup d’entre eux abandonnaient en pleine année scolaire. Grâce à l’ong, on a eu cette classe, nous sommes soulagés et satisfaits ».

BRIGITTE P. N'GUESSAN
CORRESPONDANTE REGIONALE