Esclavage des enfants: Des voix s'élèvent dans le monde pour combattre ce fléau

Les enfants représenteraient plus de 10% du potentiel de la main-d’œuvre mondiale et ils contribuent chaque année pour plus de 13 milliards d’euros au Pib mondial. A cet effet, le monde célèbre ce mardi 16 mai, la  Journée de lutte contre l'esclavage des enfants, a publié le site journee-mondiale.com.

Et en Côte d'Ivoire, Mme Dominique Ouattara, présidente du Comité national de surveillance des actions de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants, également  présidente fondatrice de Children of Africa, dénonce l'esclavage des enfants au quotidien. Elle a obtenu la tenue  en ce mois de mai 2017, de la réunion du groupe de Coordination des actions de lutte contre le travail des enfants dans la cacaoculture (Clccg)  prévue du 17 au 18 mai 2017 et la prochaine enquête sur le travail des enfants en Côte d’Ivoire.

Et dans le cadre du combat de la Première dame, bientôt, la population ivoirienne aura à sa disposition la liste des travaux dangereux interdits aux enfants et l’arrêté portant détermination de la liste des travaux légers autorisés aux enfants âgés de 13 à moins de 16 ans. L’épouse du Chef de l’État a précisé que ces arrêtés devraient être pris avant la prochaine réunion du groupe de Coordination des actions de lutte contre le travail des enfants dans la cacaoculture (Clccg).

Certaines grosses entreprises, diffusant des marques connues dans le monde entier, exploitent des jeunes filles et jeunes garçons dans les pays les plus pauvres. Les enfants constituent ainsi le groupe de travail le plus vulnérable et le moins protégé, a relayé notre source. Alors que d'autres s'engagent aussi dans des combats éthiques pour tenter d'éradiquer ce fléau.

La  célébration  de la Journée mondiale contre l'esclavage des enfants a été instituée en 1995 après la mort d’un enfant pakistanais de 12 ans qui avait tenté de dénoncer les mauvais traitements subis depuis qu'il avait été vendu pour rembourser une dette familiale, a justifié notre source. 

Isabelle Somian
isabelle.somian@fratmat.info

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