Musique: Iba One, l’étoile montante du rap africain, bientôt consacré en Europe

Iba One, le rappeur cinq (5) étoiles, venu du Mali s’affiche aujourd’hui comme le leader du rap africain. Sur le plan international, il attend d’être primé d’ici quelques mois à Stockholm, Paris, Bruxelles et Oslo. Et précisément lors de la toute première édition des « Awards 100pour100culture 2016 » en Suède et en France en fin d’année.

Des structures comme "Intermédiaire Consulting", "100pour100culture.com", "la Voix de l’Afrique", "Transmigration et créativité", "Pip’art" entendent le consacrer, "Meilleur acteur  culturel pour la recherche de la stabilité et de la paix en Afrique et d’ailleurs".

De son vrai nom Ibrahim Sissoko, Iba One qui est natif de Kayes est arrivé à la musique après des études en gestion. Comme pour mettre en pratique l'adage selon lequel qui veut aller loin ménage sa monture, le jeune piqué par le virus de la musique va s’inscrire à l’Institut national des arts pour se perfectionner.

De cette formation, Iba One a réussi à mettre en exergue des instruments traditionnels tels que le N’Goni, le Djembé et la Kora dans sa musique, tout en valorisant la langue « bamanan » à travers ce qu’il y a lieu d’appeler le rap manding.

L’auteur de ”Alhamdoulilaye”, son premier single, de "Bouge seulement, Bouge seulement" ; et de ”Rap Champion” et ”Dondotemena”, deux albums enregistrés conjointement avec Sidiki Diabaté, reste à travers des écrits très incisifs un  fervent défenseur de la paix et de la cause africaine.

« J'ai la volonté de faire quelque chose pour mon pays. Mes chansons sont ma contribution : des paroles constructives et positives pour mon propre plaisir et celui des maliens. Aucun sujet ne m'échappe, la pauvreté, le besoin de développement du Mali, les problèmes sociaux, la santé, les maladies mentales ou encore l'éducation », ressasse-t-il.

Orfèvre du travail bien fait, Iba One confie sur son Site Internet ibaoneofficiel.com : «  Mes expériences de vie m'ont poussé à épouser le travail bien fait  (…) J'ai travaillé d'arrache-pied pour en arriver là ! J'ai commencé à Kayes avec James Koffi et mes amis. Hier, j'étais à Abidjan pour le Masa (Marché des arts et du spectacle africain), puis à Cotonou pour un projet avec Blaaz, aujourd'hui à Conakry pour le festival "Manifest" et demain qui sait ? Dieu est grand !! Il voit ».

Signalons que c’est l’équipe de 100pour100culture.com et le prometteur des industries culturelles Eric Guettey qui vont assurer sa communication en Europe, aux Etats-Unis d’Amérique, en Asie et en Afrique.

CHEICKNA D. Salif

salifou.dabou@fratmat.info