Regroupements sous-régionaux: Ally Coulibaly plaide pour une mobilité des compétences

Il n'y a pas de développement  sans mobilité  des talents. C'est la conviction du ministre ivoirien de l'Intégration africaine et des Ivoiriens de l'étranger, Ally  Coulibaly. Il a partagé cette opinion, le lundi 25 mai, à Abidjan-Cocody, au cours d'une rencontre entre les experts africains, en marge des Assemblées annuelles de la Banque  africaine  de développement  (Bad).

C'est une initiative de la Banque mondiale. Pour réaliser le véritable développement des États africains,  Ally Coulibaly a invité les autorités à encourager  la politique de libre  circulation  entre  les pays. "Les compétences  ont besoin  de se sentir  encouragées et valorisées. Évitons de les enfermer dans des considérations  politiques  et étatiques", a-t-il  souligné.

À l'en croire,  la mobilité des talents est la pierre  angulaire  de la construction de la communauté  africaine. "Aller et venir pour apporter la science, le progrès  industriel, l'innovation scientifique, le changement des esprits et la transformation des mentalités. Voici l'avantage de la libre circulation", a-t-il indiqué avant d'assurer de la disponibilité de État de Côte d'Ivoire à soutenir ce programme régional qui regroupe 12 pays et piloté par le Centre régional d'excellence multidisciplinaire.

Selon  Colin Bruce, directeur  de l'intégration  régionale  à  la Banque  mondiale,  ce projet vise à aider les pays à  mettre en œuvre  les protocoles sous-régionaux  sur la libre circulation, le droit  de résidence, etc. Puis il a exhorté  l'ensemble des pays  membres  à  sortir des discours  et à  passer  aux actes.

Diomandé Mémoué
Correspondant communal