Bongo: Les fils du village sensibilisent leurs parents sur la vente des terres

Les fils du village sensibilisent leurs parents sur la vente des terres
Les fils du village sensibilisent leurs parents sur la vente des terres
Les fils du village sensibilisent leurs parents sur la vente des terres

Bongo: Les fils du village sensibilisent leurs parents sur la vente des terres

Bongo : Les fils du village sensibilisent leurs parents sur la vente des terres

Les fils et filles ressortissants de la nouvelle sous préfecture de Bongo sont préoccupés par le phénomène de vente de forêts dans leur village. Réunis au sein d’une amicale créée à cet effet, ils ont entrepris de sensibiliser leurs parents afin qu’ils arrêtent, disent-ils de « brader le patrimoine forestier à tout venant ».

C’est au sein de l’union pour la préservation du patrimoine de Bongo (Uppabo) que Assohoun Edouard, le président de cette union et ses amis on t décidé de mener le combat de la préservation des terres. Ils justifient leur engagement par le fait que l’ampleur du phénomène observé ces derniers temps, met en péril à la fois le présent et l’avenir de ce territoire en termes de terres cultivables.

A ce jour, estime M. Assohoun, « on peut affirmer qu’environ les deux tiers de nos forêts sont désormais la propriété de ces acquéreurs qui affluent de partout. ». Mais, le président s’empresse de préciser que leur action n’est pas une chasse aux étrangers ou aux allochtones comme certains seraient tentés de la présenter.

D’ailleurs, et cela peut se constater sur place, continue-t-il « de nombreux frères ivoiriens non originaires de la localité et des étrangers établis ici depuis plusieurs années exploitent paisiblement leurs terres acquises dans les normes sans que cela crée un quelconque problème ».

Ce contre quoi, s’insurgent par contre l’union, c’est la grande foire à l’escroquerie, à l’arnaque et  à l’expropriation à laquelle se livrent depuis quelques temps, certains de leurs jeunes frères du village avec l’appui de certains villageois non propriétaires de terres.

Toutes choses qui sont à la base de perpétuels conflits entre autochtones, autochtones et nouveaux acquéreurs ou entre ces nouveaux arrivant eux-mêmes. Pour donner une existence légale à leur union et asseoir ses bases juridiques, l’union compte entreprendre bientôt, des séances de formation et de sensibilisation sur les procédures d’immatriculation des terres et celles de l’acquisition du titre foncier.

De même qu’elle entend signer son existence officielle par la présentation de son organisation aux autorités administratives et politiques du département.

 ARSÈNE KANGA

 CORRESPONDANT RÉGIONAL