Affaire de bonus à ETI: Albert Essien parle de respect de convention

Albert Essien, directeur général du groupe ETI
Albert Essien, directeur général du groupe ETI
Albert Essien, directeur gu00e9nu00e9ral du groupe ETI

Affaire de bonus à ETI: Albert Essien parle de respect de convention

Affaire de bonus à ETI: Albert Essien parle de respect de convention

« Lorsque vous occupez un poste, il y a une convention qui régit une entreprise que vous devez respecter. Et depuis ma prise de fonction, je me suis engagé à respecter cette convention ». C’est la réponse donnée par le nouveau directeur général du groupe Ecobank transnational Incorporated (Eti), le jeudi 20 novembre, au sujet des bonus perçus par des administrateurs de la banque. Et qui auraient défrayé la chronique. C’était lors de la présentation des résultats financiers du groupe, à Abidjan-Plateau.

Cette question de bonus qui a défrayé la chronique sous la gestion de la compagnie par Thierry Tanoh, et dont la presse en a fait largement écho, a suscité nombre d’interrogations sur sa légalité et sa légitimité (bonus).

Aujourd’hui Albert Essien, lui, regarde l’avenir du groupe avec plus d’espoir, mais aussi avec plus de précaution. « La direction et le conseil d’administration demeurent optimistes. Mais restent vigilants pour le dernier trimestre, étant donné les difficultés macro-économiques et les autres défis auxquels sont confrontées certaines de nos filiales », a-t-il expliqué.

Avec un capital renforcé, suite à la conversion de 75 millions de dollars ( près de 37,5 milliards Fcfa) de créances des fonds de la Société financière internationale (Sfi), l’augmentation du capital post-clôture de 493 millions de dollars, en plus de l’entrée de la Banque nationale du Qatar, Eti  a atteint un résultat avant impôt de 408 millions de dollars, soit près de 204 milliards Fcfa.

Pour Laurence Dorego, responsable financière du groupe, la politique de proximité de leur compagnie et ses représentations en Pékin, Londres, Paris, Dubai témoigne de leur capacité à être le numéro un du marché bancaire africain.

Selon Charles Daboiko, directeur général de la succursale Côte d’Ivoire, l’autre défi auquelil compte faire face, c’est l’appui aux Petites et moyennes entreprises (Pme), comme l’a voulu le Président de la République Alassane Ouattara.Mais avant d’y arriver, il compte corriger certains paramètres au niveau de ces entreprises (défaut de qualité, problème de certification, etc).

Il a cependant déclaré: « en Côte d’Ivoire, nos proportions de crédit aux Pme/Pmi ont augmenté par rapport à ce qu’il y avait, il y a quelques années. Si je ne m’abuse, on doit être autour de 25% de notre portefeuille qui est destiné à ces petites entreprises ». Avant de préciser: « on décortique le marché vers lequel veulent exercer ces Pme, mais avec des possibilités innovantes, des taux d’intérêts réduits ».

Kamagaté Issouf
Issouf.kamagate@fratmat.info