Grabo : 2 jours après l’attaque, les populations continuent d’affluer sur la Sous-préfecture

Les populations de la localité de Fêtai et ses environs continuent d’affluer ce samedi 17 Mai vers Grabo (sud-ouest), a constaté le correspondant de Fratmat.info sur place. Et ce, deux jours après l’attaque de leur village, par des hommes armés venus du Liberia, qui a fait  13 morts, dont trois éléments des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci).  

Selon correspondant de Fratmat.info, il s’agit en grande partie de femmes et enfants. Un habitant de Grabo, Tiapé Jerôme, joint au téléphone depuis Abidjan a confirmé l’information. « Une fois à Grabo, les déplacés prennent place au centre Polyvalent de la ville, où ils sont pris en charge par les autorités administratives », a-t-il précisé. Avant d’évaluer les déplacés de la localité à environ 2 milles personnes.

Une déplacée, joint également au téléphone a révélé, que la situation est revenue à la normale à Fêtai. Cependant « nos maris ont souhaité que les enfants et nous venions dans le sous-préfecture. Le temps que le calme total revienne », a-t-elle indiqué. Avant de révéler que c’est la troisième attaque du village en moins de 2 mois.

Faisant, le point de la situation sur l’attaque de Fêtai devant la presse internationale et nationale le vendredi, le ministre auprès du président de la République, chargé de défense, Paul Koffi Koffi, a affirmé que l’agression n’est pas le fait d’assaillants formellement constitués et ayant des appuis politiques.

Pour lui, il s’agit de bandits, jeunes miliciens et réfugiés de la région qui, depuis un moment écument les villages environnants pour se ravitailler avant de disparaître. « Nous n’avons pas affaire à une situation politique », a-t-il insisté.

Théodore Kouadio

Theodore.kouadio@fratmat.info